Ouverte en 2007, la division Bing de Microsoft a perdu 9 milliards de dollars. L’entreprise compte sur l’intégration de son moteur de recherche à de nombreux outils (Facebook, Nokia, Windows…) pour améliorer ses résultats et capter de nouveaux utilisateurs, synonymes de rentabilité.

Ouverte en 2007, la division Bing de Microsoft a travaillé pendant 2 ans sur le moteur de recherche, lancé en 2009. Aujourd’hui, ses 14,7% de parts de marché de la recherche dans le monde (3,3% en France) proviennent notamment de l’adoption de la solution par Yahoo qui l’a substituée à son propre moteur. Depuis son apparition, Google n’a perdu que 0,2 point de parts de marché. Le succès n’est donc pas vraiment au rendez-vous.

Autre point d’inquiétude, les finances de la division ne sont pas, non plus, au beau fixe. Depuis son lancement, Bing a perdu 5,5 milliards de dollars. Depuis 2007, les pertes s’élèvent même à 9 milliards. Si la rentabilité est souvent tardive dans ce genre de projets, cela montre tout de même la puissance financière dont dispose Microsoft et dont peu de ses concurrents peuvent se vanter. En surtout, l’obsession de Microsoft à vouloir peser à tout prix dans la recherche, quitte à dépenser des sommes folles.

Microsoft n’arrivera pas, dans les conditions actuelles, à rattraper Google. Mais l’entreprise a noué des partenariats de taille qui lui permettront peut être de tirer son épingle du jeu. En étant devenu le moteur de recherche de Facebook, des téléphones Nokia et, bien sûr, des systèmes d’exploitation Windows 7 et bientôt 8, Bing a aujourd’hui la capacité de mieux comprendre les recherches et donc de fournir de meilleurs résultats.

C’est là dessus que Microsoft compte pour que les internautes quittent Google pour son moteur de recherche. Si Bing arrive à atteindre 25 à 30% de parts de marché, les analystes s’accordent à dire qu’il pourra enfin être rentable. Mais les récentes évolutions de Google, qui intègre son moteur de recherche à son réseau social ou qui favorise le contenu original avec Panda, montrent que le leader de la recherche ne compte pas se reposer sur ses lauriers.

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