Lancé aux USA l’an dernier, le nouveau service de Facebook, baptisé Moments, débarque en Europe. À une différence près : il n’y a pas de reconnaissance faciale.

Disponible depuis l’été 2015 aux États-Unis, l’application Facebook Moments s’ouvre au marché européen. Mais contrairement à la déclinaison américaine du logiciel, la version proposée aux internautes européens fonctionne sans la reconnaissance faciale, afin de ne pas provoquer l’intervention des organismes européens chargés de la protection des données personnelles et de la vie privée.

À la place, Facebook utilise une technologie moins précise qui ne constitue pas un outil de reconnaissance faciale. C’est en tout cas la ligne que défend le réseau social et, au regard de la description du système faite à TechCrunch, on devine sans peine que le réseau social flirte en réalité avec la ligne jaune.

moments-facebook.jpg

Au lieu d’identifier automatiquement qui apparaît sur les photos, Moments se limite à des suggestions indiquant que, dans certains clichés, la même personne est susceptible d’être visible. Pour cela, Facebook utilise une reconnaissance de forme d’objet, en s’appuyant sur des paramètres variés, comme l’écart entre les yeux et les oreilles, pour ensuite voir si les valeurs que le logiciel a relevées apparaissent ailleurs.

Présenté l’an dernier, Moments est un service visant à faciliter le partage de photos entre des personnes qui ont vécu un évènement en commun, en public ou en privé, qu’il s’agisse d’un mariage, d’un anniversaire ou d’une banale sortie entre amis.

Pas de reconnaissance faciale en Europe pour Moments

Pour déterminer qui était présent au cours des évènements, le réseau social américain s’appuie normalement sur les métadonnées des clichés et exploite sa technologie de reconnaissance faciale — en dehors de l’Europe, donc, mais aussi à l’exception du Canada.

Moments est présenté comme utile et convivial pour les utilisateurs. Le réseau social, de son côté, y trouve aussi un grand intérêt, puisqu’il peut aussi déduire davantage de choses sur ses membres, en analysant ce qu’ils font, quels sont les liens qui peuvent entretenir les usagers entre eux et ainsi de suite.

une comparateur meilleur vpn numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.