Outre-Atlantique, le choix de faire de Yahoo le moteur de recherche par défaut dans Firefox continue d'affecter la part de marché de Google. Celle-ci a encore reculé en janvier, mais moins fortement qu'en décembre.

Depuis novembre, Mozilla a choisi de mettre un terme à l'exclusivité mondiale accordée depuis dix ans à Google pour être le moteur de recherche imposé par défaut sur Firefox. À la place, la fondation fait désormais appel à d'autres prestataires selon les régions du monde. Aux États-Unis, le choix s'est porté sur Yahoo, qui est maintenant privilégié dans les réglages du navigateur web.

Au cours des semaines suivantes, l'impact de cette décision a été observé attentivement. Il est alors apparu que le remplacement de Google par Yahoo dans Firefox a bien eu un effet – quoique relativement modeste dans son ampleur – sur les parts de marché des deux moteurs de recherche outre-Atlantique. Celle de Google a légèrement diminué, tandis que Yahoo a connu une légère progression.

Cette tendance se poursuit encore aujourd'hui. Les statistiques actualisées de StatCounter montrent que la part de marché de Google aux États-Unis a encore reculé, tandis que Yahoo a vu la sienne croître légèrement. Cependant, l'évolution entre décembre et janvier est beaucoup plus contenue par rapport au choc survenu entre novembre et décembre, du fait de la décision de Mozilla.

En janvier, Yahoo a gagné 0,5 point de part de marché par rapport à décembre pour atteindre 10,9 %. De son côté, Google est passé à 74,8 % alors qu'il était à 75,2 % un mois auparavant. On remarquera au passage que Google passe pour la première fois sous la barre des 75 %, ce qui signifie que le groupe traite désormais un tout petit peu moins de trois recherches sur quatre.

Concernant les autres moteurs de recherche, pas d'évolution particulière. Bing, qui appartient à Microsoft, reste très stable (12,5 % en décembre, 12,4 % en janvier). Idem pour la rubrique regroupant toutes les autres solutions, avec une variation de 0,1 point d'un mois sur l'autre.

Les observations faites depuis novembre montrent que les navigateurs web de premier plan peuvent avoir une réelle incidence sur le panorama de la recherche en ligne. Or, on ne peut que regretter le choix de Mozilla de maintenir Google comme moteur de recherche par défaut en Europe, alors même que sa part de marché sur le Vieux Continent est pratiquement monopolistique.

Dans les principaux pays européens, Google gère plus de 90 % des recherches. En France, cette part est même évaluée à plus de 95 %. Dans la mesure où Firefox est bien plus utilisé en Europe qu'aux USA, l'impact sur le paysage de la recherche aurait été vraisemblablement très fort. Mais des considérations économiques ont malheureusement empêché ce scénario d'avoir lieu.

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