Alors que ce n’était pas gagné d’avance, la Nintendo Switch a plus que réussi son lancement : elle a battu des records en France et aux États-Unis et, au Japon, la console hybride de Nintendo suit les traces de la Wii et de la Wii U. Avec 329 152 exemplaires écoulés, elle fait légèrement moins bien que la première (350 000) et un chouia mieux que la seconde (308 000). Du côté des volumes hardware, donc, il n’y a aucun souci à se faire. En revanche, on ne pourra pas en dire autant des ventes software. Ce qui n’étonnera personne.
Pas de jeu = pas de vente
En effet, après la présentation du 13 janvier ayant mis en lumière les informations sur le lancement (date de sortie et prix), on se demandait à quoi on allait jouer sur Nintendo Switch. Un constat encore plus alarmant si on n’attendait pas particulièrement The Legend of Zelda: Breath of the Wild, sans aucun doute le must-have de la console. Le line-up, faiblard mais justifié par Nintendo, a des répercussions dans les charts et le panier des joueurs japonais. Selon Media Create, ils n’ont pas acheté beaucoup de jeux avec leur Switch, le taux d’attachement n’étant que de 1,07 cartouche (hors achat eShop).
À titre de comparaison, la Wii U revendiquait un taux d’attachement de 1,22 titre par tête. Elle n’avait pas de Zelda mais pouvait compter sur un Mario et, surtout, un Monster Hunter (106 000 unités au lancement). Media Create explique d’ailleurs cet écart par l’absence de productions de développeurs tiers dignes de ce nom, ce qui se ressent dans la part des ventes (25 % pour la Switch contre 40 % pour la Wii U). On ne s’explique pas, cependant, l’écart entre les volumes de la Switch et The Legend of Zelda: Breath of the Wild, la dernière aventure de Link n’ayant attiré que 186 379 fans. S’ils n’ont pas craqué pour Zelda, qu’ont-ils acheté ?
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