L’action en justice initiée par Sony contre les hackers de la PlayStation 3 commence à porter ses fruits. Jeudi, le tribunal fédéral de San Francisco a émis une ordonnance restrictive contre George « GeoHot » Hotz. Celui-ci avait réussi à contourner les mesures techniques de protection de la console au début de l’année 2010 en la modifiant physiquement.
Avec cette ordonnance restrictive, George Hotz n’a plus le droit de communiquer la moindre information sur le hack de la PlayStation 3. Le jeune homme de 21 ans doit également remettre son équipement informatique à Sony dans les dix jours. Au-delà de ces sanctions, cette décision de justice est une victoire pour la firme japonaise et une défaite pour les hackers.
Dans sa plainte, Sony avait notamment invoqué le Digital Millennium Copyright Act (DMCA), l’équivalent américain de la loi DADVSI en France. Ce texte interdit le contournement des mesures techniques de protection. La partie n’était pourtant pas gagnée d’avance pour le constructeur nippon, dans la mesure où la Bibliothèque du Congrès des États-Unis avait autorisé le jailbreak sous certaines conditions.
La Bibliothèque du Congrès avait motivé sa décision en expliquant qu’un industriel ne pouvait pas s’appuyer sur le DMCA pour empêcher les consommateurs d’installer des applications de leur choix sur le système d’exploitation de leur choix.
Ce premier succès judiciaire de Sony reste toutefois limité à George Hotz. En effet, si le constructeur japonais a obtenu de la justice que le hacker arrête temporairement ses activités et renonce à son matériel informatique, les outils pour casser les protections de la PlayStation 3 circulent largement sur Internet. Même si Sony obtient de la justice un ordre de retrait, on se demande comment le tribunal parviendra à appliquer une telle décision.
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