Oculus a été accusé par ZeniMax d’avoir volé plusieurs de ses projets et d’avoir organisé une fausse histoire pour cacher ce fait. Par conséquent, ZeniMax exige 2 milliards de dollars à Facebook

Oculus a été accusé par ZeniMax, la société mère d’Id Software et de Bethesda, d’avoir volé plusieurs fichiers de ses projets pour la réalisation de son casque VR. De plus, l’accusateur souligne aussi que Oculus aurait inventé une histoire mensongère sur son fondateur, Palmer Luckey, pour cacher les vraies origines de ses produits VR.

ZeniMax assure au juge de la Cour de justice de Dallas que Oculus aurait « communiqué à la presse l’histoire fausse et imaginaire que Luckey était l’inventeur brillant de la technologie VR qu’il avait développée dans le garage de ses parents. » Mais la plainte continue, en affirmant que Facebook était au courant de ces faits au moment de l’acquisition d’Oculus en mars 2014. Par conséquent, l’entreprise vidéoludique demande 2 milliards de dollars de contrepartie financière à Facebook. L’avocat de ZeniMax, Tony Sammi, souligne : « Nous appellerons à témoigner beaucoup de personnes, y compris monsieur Zuckerberg. » De son côté, Facebook nie totalement ces faits.

ZeniMax demande 2 milliards de dollars de contrepartie financière à Facebook

L’homme clef de cette affaire est John Carmack, l’une des figures de proue du jeu vidéo et développeur de Doom et de Quake. Carmack était un employé de ZeniMax jusqu’en 2013, année où il a laissé l’entreprise et a rejoint les rangs d’Oculus. C’est grâce à lui et aux projets, qu’il aurait volé avant son départ, que Oculus aurait pu réaliser son casque VR, selon l’accusation.

Avant, le casque Rift était « un prototype rudimentaire qui manquait d’une monture de tête, d’un logiciel VR spécifique, de capteurs de mouvements intégrés et d’autres caractéristiques et fonctionnalités importantes, qui sont nécessaires pour créer un produit viable, » d’après ZeniMax.

oculus

Carmack se défend, tout comme Palmer Luckey d’ailleurs, en s’appuyant sur la nature de son contrat de travail fait avec ZeniMax, qui lui permettait de coopérer avec Oculus — car il n’était pas « un concurrent direct » — et de publier ses recherches sur la réalité virtuelle dans le domaine public. Il souligne qu’il avait présenté son projet VR à son CEO, Robert Altman, et que ce dernier avait refusé de le financier. Ainsi, Carmack, qui est maintenant le CTO d’Oculus, relance : « Altman a décidé de ne pas poursuivre l’opportunité de faire devenir ZeniMax un acteur de la révolution du matériel VR. »

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