L’équipementier suédois Ericsson peut se frotter les mains. C’est vers lui que s’est tourné Bouygues Télécom pour déployer son futur réseau 4G. L’opérateur, qui a décroché des fréquences dans les bandes 800 MHz et 2,6 GHz, s’engage ainsi dans le très haut débit mobile. Mais le partenariat entre les deux groupes portera aussi sur les antennes-relais dédiées aux réseaux 2G/3G.
Dans son communiqué, Ericsson explique que le second volet du contrat signé avec l’opérateur français consistera à la mise à niveau des stations déjà existantes. D’après l’industriel scandinave, cela se traduira par une efficacité opérationnelle et énergétique plus grande, une meilleure expérience utilisateur, une qualité de service supérieure et des débits plus rapides.
Dans le cadre du processus d’attribution des licences 4G qui s’est déroulé l’an passé, Bouygues Télécom a dépensé pratiquement un milliard d’euros. Lors des enchères, le groupe a ainsi mobilisé très précisément 911 098 012 euros (15 MHz duplex pour 228 011 012 euros dans la bande des 2,6 GHz et 10 MHz duplex pour 683 087 000 euros dans la bande des 800 MHz).
Aujourd’hui, Bouygues Télécom compte près de 12 millions d’abonnés et couvre, avec son réseau 3G+, près de 93 % de la population française.
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