Ce qui semblait être une opportunité stratégique en 2005 s’avère finalement être une épine dans le pied de News Corp. Acheté il y a cinq ans pour 580 millions de dollars par le groupe de médias, le réseau social s’est fait complètement distancer par Facebook en 2008. News Corp envisage désormais de vendre MySpace, dont la rentabilité déçoit.

La séparation entre News Corp et MySpace semble plus que jamais inéluctable. Acheté en 2005 par le géant des médias et de la communication pour 580 millions de dollars, MySpace a encaissé très difficilement l’émergence de Facebook. Le site communautaire fondé par Mark Zuckerberg s’est rapidement imposé aux États-Unis et à l’étranger, au détriment de MySpace.

Questionné par Reuters sur l’avenir de MySpace, le directeur général de News Corp a expliqué qu’un panel d’options était sur la table. Parmi celles-ci, News Corp pourrait établir un partenariat avec un autre éditeur de services en ligne, ou céder le site communautaire au plus offrant. Sans surprise, l’audience en chute libre de MySpace est l’une des raisons expliquant ce désamour entre les deux sociétés.

Incapable de revenir dans la course, le réseau social a redéfini une nouvelle stratégie pour ne plus être confronté à Facebook. Depuis plusieurs mois, MySpace met très nettement l’accent sur son portail de contenus pour se démarquer de son ancien rival. Des efforts salués par le directeur général de News Corp, qui a considéré la refonte de MySpace comme du « très bon travail« .

Toute la question est de savoir quel sera la durée du délai qu’accordera News Corp à MySpace pour se refaire une santé. Et à ce sujet, le directeur général est resté assez vague. Il a expliqué que le retour à la rentabilité devait se faire dans un délai se comptant en mois et en trimestres. Pas en années. Pressé par News Corp, MySpace a donc décidé de conclure un partenariat avec Facebook.

Mais cela suffira-t-il à relancer MySpace sur les rails de la rentabilité et du succès ?

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