Afin de permettre le deal entre Bouygues et Orange, l’État serait disposé à lâcher un peu de lest.

C’est dans une semaine que nous saurons si le contrat de mariage entre Orange et Bouygues sera ratifié. Les indiscrétions dans la presse publiées il y a une dizaine de jours laissaient entendre que les négociations se portaient bien, puisque les questions de répartition des actifs à céder à Free et SFR en cas d’acquisition de la branche télécoms de Bouygues par Orange seraient réglées.

Orange Bouygues

Bientôt mariés ?

Reste toutefois un sujet épineux : à quelle part du capital d’Orange aura droit Bouygues si l’opération arrive à son terme ? On le sait, le groupe industriel souhaite récupérer 15 % de l’opérateur historique, tandis que l’État, pour des raisons stratégiques, ne tient pas à céder une trop grosse part à un autre groupe. Jusqu’à récemment, les autorités plaidaient pour laisser une part aux alentours de 10 % à Bouygues.

Toutefois, un compromis semble se dessiner à en croire les informations de BFM. Bercy serait en effet disposé à lâcher un peu de lest pour ne pas compromettre l’opération entre les deux groupes. Il est question, selon nos confrères, que Bouygues récupère au final une part de 12 % dans le capital d’Orange. C’est vraisemblablement l’effort maximal que peut faire l’État sans diluer de trop son influence.

Vers un deal à 12 % du capital d’Orange ?

À l’heure actuelle, l’État détient près de 23 % de l’opérateur historique, à travers la banque publique d’investissement et l’agence des participations de l’État. Descendre sous la barre des 20 % lui ferait perdre non seulement du poids au conseil d’administration, tout en le dépossédant de sa minorité de blocage.

Si ce scénario est validé, Bouygues aurait toujours assez de cartes en main pour compléter plus tard son objectif de 15 % dans Orange, en rachetant des titres sur les marchés financiers. Le gap à combler serait alors relativement mince, puisqu’il n’y aurait « que » 3 % à récupérer. En théorie. Car au regard de la capitalisation de l’opérateur historique, ce ne sera pas une mince affaire.

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