Alors que la toute nouvelle formule de musique à la carte, inaugurée par Apple lundi dernier, démarre sur les chapeaux des roues, aux Etats-Unis, certains économistes universitaires s’interrogent sur les tarifs pratiqués par les services de musique en ligne. Steve Jobs, le PDG de la firme à la pomme, estime qu’à 99 cents la chanson, c’est une sacré bonne affaire !

Ce n’est cependant pas l’avis du directeur du Harvard University’s Berkman Center for Internet & Society, William Fisher; estimant que le prix de revient d’une fichier à télécharger est sans commune mesure avec celui d’un CD vendu dans le commerce, il conseille aux industriels de la musique de réviser leurs tarifs nettement à la baisse s’ils espèrent pouvoir séduire les habitués des réseaux P2P tels que KaZaA ou Morpheus.

Brian Zisk, lui, a une idée très précise de ce que devrait coûter une chanson à télécharger : 18 cents! De cette somme, 8 cents iraient à l’auteur compositeur et à l’éditeur, 8 autres à l’interprète et au label de disque, et les 2 restants au distributeur. A ce prix-là, déclare le directeur du Future of Music Coalition, tout le monde trouvera le téléchargement direct plus pratique que le P2P.

Mais la proposition la plus sulfureuse revient certainement à Neil Netanel.
Ce professeur de droit à l’université du Texas préconise, dans ce document de 63 pages , une taxe d’environ 4% sur l’abonnement internet. Cette taxe serait alors redistribuée aux propriétaires des droits d’auteurs afin de compenser les pertes dues aux échanges de fichiers illégaux.

Selon ce dernier, l’industrie de la musique ne pourra se battre contre des millions de personnes habitués à se servir gratuitement.

Pour ces économistes l’affaire est entendue : qu’il soit légitime ou non, l’échange de fichiers sur les réseaux P2P est un facteur de l’économie musicale dont il faudra désormais tenir compte. Les majors apprécieront …

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