Le père de la licence GNU s’est dit « content que Steve Jobs soit parti », mais pas qu’il soit mort. Une voix dissonante au milieux des milliers d’hommages à travers la planète.

Au milieu des milliers d’hommages à Steve Jobs à travers le monde, de Barack Obama à Bill Gates en passant par Nicolas Sarkozy ou des anonymes, une voix dissonante s’est élevée. Richard Stallman, Président-bénévole de la Free Software Foundation, également connu pour être à l’origine du projet de système d’exploitation libre GNU et de la licence du même nom, a, en effet, publié un court billet sur son blog le 6 octobre dernier.

Dans cet article, Stallman cite le maire de Chicago Harold Washington en disant que « je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti ». Il rajoute que « personne ne mérite de mourir – pas Jobs, pas Mr. Bill, ni même les gens coupables de pires crimes qu’eux. Mais nous méritons tous la fin de l’influence néfaste de Jobs sur l’informatique« . Il rappelle également qu’il ne considérait Steve Jobs que comme « le pionnier de l’ordinateur conçu comme une prison cool, mis au point pour supprimer leur liberté aux idiots« .

Si ces propos ont choqué beaucoup d’admirateurs et contrastent avec les louanges, ils ne sont pas étonnants venant de lui. L’homme s’est toujours opposé aux logiciels propriétaires et aux DRM. Il a récemment vivement critiqué Apple en demandant à l’entreprise de supprimer les DRM de tous ses appareils. A l’époque, il disait qu' »en produisant des ordinateurs où chaque application est soumise à un contrôle total et centralisé, Apple met en péril notre liberté pour engranger des bénéfices« . Il s’en était également pris à Amazon et à sa gestion des DRM pour les e-books sur son Kindle.

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