Rivian a recruté des pointures de la tech et de l'auto
Pour vivre heureux, vivons cachés : c'est certainement la maxime qui sied le mieux à Rivian.
Michael McHale, directeur de la communication, a par exemple confirmé l'arrivée de Mike Bell, ancien vice-président de Apple qui a participé au lancement de l'iPhone. Pour Rivian, il y a la volonté d'engager les bonnes personnes afin d'affirmer les ambitions -- élevées -- de demain.
Ne pas se louper au lancement
Dans ses effectifs, Rivian compte des employés passés par McLaren (exemple : Barry Lett), Ford, Apple ou encore Tesla (exemple : Jared Clark). Sur LinkedIn, on peut tomber sur le profil de R. Barry Caldwell, qui a passé 32 ans chez Ford avant de rejoindre Rivian. De toute évidence, quitter un grand acteur du marché pour un petit Poucet qui a encore tout à prouver est un signe fort de confiance. La startup n'a pas hésité non plus à profiter des difficultés rencontrées par Faraday Future pour subtiliser quelques talents
Avec une telle force de frappe, Rivian a toutes les cartes en mains pour avancer dans la bonne direction. L'enjeu, pour la firme, sera maintenant de matérialiser les promesses entrevues pendant la présentation des R1T et R1S en lancements réussis. Comme Tesla avant lui, Rivian rencontrera sans doute des problèmes de production et de logistique lors des premiers mois. Il y a en tout cas une sacrée opportunité à saisir : aujourd'hui, aucun constructeur ne commercialise de pick-up électrique -- le segment le plus prisé aux États-Unis. Si Rivian, ne se loupe pas au démarrage, il aura tout gagné.