Dans l’Etat du Maine, les étudiants en droit apprennent à se font la main sur … la RIAA. « Selon les lois du Maine, les étudiants qui possèdent certains requis d’éligibilité peuvent être reconnus comme avocats étudiants » explique le directeur de l’Université de droit de l’hôpital de Cumberland Deirdre Smith à P2Pnet.

« Nous nous sommes impliqués dans les affaires de la RIAA quand nous avons été contactés par un étudiant cherchant un appui après avoir reçu un courrier de l’Université du Maine » continue-t-il en faisant référence à ces fameuses vagues de lettres envoyés par la RIAA aux universités américaines. « Un autre étudiant dans la même situation nous contacta peu après. Nous avons accepté l’affaire pour plusieurs raisons. Nous avons avant tout un programme d’éducation qui apprend aux étudiants en droit à devenir avocats, et cette affaire constituait une excellente opportunité pour eux. À bien des égards, l’affaire représente un problème complètement différent de ce que nous avons l’habitude de traiter. » A cela Smith ajoute le fait que cette affaire est le premier litige concernant la propriété intellectuelle que son université a à plancher, et qu’il est d’autant plus intéressant pour ses étudiants de le traiter que ceux-ci sont « généralement plus jeunes que les avocats en pratique et peut être plus familiers avec la technologie impliquée dans ces affaires. »

Bref, les procès de la RIAA constituaient pour lui un excellent cas d’école à étudier, et les deux étudiants poursuivis verront leur défense assurée par leurs camarades. Entre les universités qui se mettent au service du cartel des majors, et celles qui refusent catégoriquement de faire suivre ses lettres, voilà une nouvelle façon assez originale de faire face au phénomène.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !