Le bandeau Dreem est désormais disponible dans sa version finale. L’appareil sera livré à l’automne 2017 et coûtera 399 € jusqu’au 15 juillet 2017, 499 € par la suite.

Nous avions rencontré les Français de Rythm il y a plus d’un an maintenant pour découvrir un projet aussi ambitieux qu’étonnant : Dreem. La promesse était simple : loin de tous les objets connectés qui vendent du bullshit sur l’amélioration du sommeil (et donc du bien-être en éveil), Hugo Mercier et son équipe souhaitaient concevoir un objet soutenu par des résultats scientifiques et qui serait réellement actif pendant le sommeil.

Plus tard, nous avons eu l’occasion de tester le casque en version early adopter. Sur le mois de test que nous avons fait, nous avons effectivement constaté une amélioration de notre qualité de vie — sans bien savoir déterminer, nous le reconnaissions, si cela était dû uniquement au casque ou à une multitude de facteurs extérieurs qui influent sur le sommeil. Ces doutes étaient en partie liés à un manque d’informations scientifiques et de feedback de la part du casque.

Dreem en version finale

Dreem en version finale

Aujourd’hui, Rythm nous a montré en avant-première l’aboutissement de plusieurs années de travail : le casque Dreem dans sa forme finale. Les améliorations par rapport au modèle que nous testions sont à noter de tous les côtés : le design a changé, bien sûr, mais également le hardware et le logiciel de l’application. Tout comme les avancées scientifiques : entre temps, Rythm a pu conclure ses études cliniques et ses tests avec les early adopters (les articles seront publiés à l’été) et a fondé Morpheo, une initiative reposant sur une base de données open source pour permettre aux chercheurs sur le sommeil de tester leurs hypothèses sur de nombreuses nuits enregistrées par plusieurs laboratoires et hopitaux.

Le bandeau Dreem se resserre avec un élastique

Le bandeau Dreem se resserre avec un élastique

 

La première version était bien plus massive

La première version était bien plus massive

Mais que trouve-t-on dans ce casque Dreem dans sa forme finale ? La base reste inchangée : on trouve une batterie de capteurs qui permettent de surveiller l’activité cérébrale et de petits émetteurs qui permettent d’envoyer du bruit blanc par conduction osseuse — c’est comme cela que le casque influe sur le sommeil.

Par rapport à la version bêta, Dreem a ajouté des électrodes molles à l’arrière de la tête pour améliorer la précision de ses mesures. Un pulse oxymètre a été ajouté : il permet de suivre le rythme cardiaque (même genre de procédé à base de lumière que sur une Apple Watch). Enfin, on trouve un accéléromètre qui va détecter les mouvements pendant le sommeil, mais qui va permettre également de surveiller la respiration du dormeur.

Tout cela se loge dans un casque bien plus léger, fin et mou que celui que nous testions. Nous l’avons porté quelques minutes et effectivement, la différence est très nette : les poins d’appuis sont bien plus diffus et il n’y a plus de sensation d’inconfort. L’élastique à l’arrière est une bonne idée pour tenir le casque en place, d’autant qu’il a été ajusté pour produire la même pression sur les grosses et les petites têtes.

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C’est déjà pas mal, mais Rythm a également revu sa copie du côté de l’application Dreem. Nous avons pu voir une version de développement bien plus claire avec des informations efficaces et personnalisées sur les nuits. Mais au-delà de ce suivi, Rythm a également implanté de nouveaux programmes. Avant, le casque ne vous promettait qu’une action pendant le sommeil : maintenant, il vous propose des exercices pour vous endormir.

Différents programmes ont été ajoutés et proposent un accompagnement du dormeur avec des exercices de respiration (surveillés en temps réel par les capteurs du casque) ou des programmes permettant d’arrêter les divagations spirituelles (une sorte de narration rationnelle qui va petit à petit se déconstruire pendant que vous vous endormez).

Pour cette phase d’industrialisation et poursuivre l’aventure, Rythm a levé 22 millions d’euros auprès de Xavier Niel, Laurent Alexandre et la MAIF. Le casque est disponible en précommande à un tarif préférentiel de 399 € (499 € après le 15 juillet). Les premières unités seront livrées à l’automne 2017.

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