Facebook vient d’annoncer la création de nouvelles cartes pour aider les organisations à intervenir efficacement sur les lieux d’une catastrophe naturelle. À l’aide des données laissées par les utilisateurs, le réseau social peut établir trois types de cartes.

Facebook regroupera bientôt deux milliards d’utilisateurs mensuels. Un chiffre vertigineux, qui souligne la force de frappe du réseau social à l’échelle mondiale. En plus d’être largement plébiscité pour réseauter entre amis, la plateforme se révèle aussi être un précieux outil pour sauver des vies, notamment en cas de catastrophe naturelle.

C’est pourquoi Facebook vient d’annoncer la création de trois nouveaux types de cartes pensées pour aider les autorités à retrouver les survivants d’une catastrophe naturelle.

Densité, mouvement, sécurité

Le premier outil exploite la technologie existante de Facebook, afin de créer une carte de la densité de la population. Cette carte doit permettre de savoir où se trouvent les individus avant, pendant et après une catastrophe naturelle. Facebook estime que la comparaison de ses propres données avec les images satellites pourra ainsi aider les organisations à intervenir sur place.

La deuxième carte est fondée sur les mouvements, et prend en compte les déplacement des individus à l’échelle des quartiers ou des villes pendant un laps de temps de plusieurs heures. Avec ce deuxième outil, Facebook entend aider les intervenants à repérer les lieux où le besoin en ressources est le plus important, ou obtenir des indications sur les endroits permettant une évacuation.

Enfin, Facebook a conçu des cartes qui reprennent le principe du Safety Check, permettant déjà de signifier à ses amis que l’on est en sécurité en cas d’incident grave. La carte se basera sur l’activation de ces notifications, sans identifier les personnes, afin de permettre de visualiser où se trouvent les populations les plus vulnérables.

Rendre accessible ces cartes aux gouvernements

Facebook a précisé que l’Unicef, la Croix Rouge et le Programme alimentaire mondial sont pour l’instant les seuls organismes qui ont accès à ces cartes et leurs données. « Au fur et à mesure, nous avons l’intention de permettre à d’autres organisations et aux gouvernements de participer à ce programme. Toutes les candidatures seront examinées attentivement par Facebook, y compris celles ayant une expertise locale », fait savoir le réseau social.

En février 2017, Facebook avait déjà lancé un service dérivé du Safety Check, afin de favoriser l’entraide dans certaines situations de crise.

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