Dimanche 10 juin aura lieu le premier tour des élections législatives. Au moment où chaque candidat présente une foultitude de propositions, l’April s’invite dans la campagne pour défendre un sujet souvent ignoré : le logiciel libre. Depuis plusieurs semaines, l’association va ainsi à la rencontre des Français sollicitant un mandat politique pour leur présenter les enjeux de ce principe.
À quelques heures du scrutin, l’April s’est engagé depuis jeudi dans les 72 heures du logiciel libre. Objectif de cette initiative ? Convaincre avant dimanche 10 juin, 12h30, au moins 577 candidats de signer le pacte du logiciel libre (.pdf) afin de représenter symboliquement le nombre de députés siégeant à l’Assemblée nationale. Un objectif qui reste à portée.
D’après les statistiques fournies par l’April, 419 candidats ont d’ores et déjà apporté leur soutien au pacte du logiciel libre. Il faut donc encore en convaincre 158 pour que le pari soit remporté. C’est loin d’être impossible, puisque il y a 6591 candidats à la députation.
Le pacte reconnaît que « le travail des acteurs du logiciel libre participe à la préservation des libertés fondamentales à l’ère du numérique, au partage du savoir et à la lutte contre la fracture numérique. Il constitue également une opportunité pour le public mais aussi pour l’indépendance technologique et la compétitivité de la France et de l’Europe« .
« Le logiciel libre est un bien commun à protéger et à développer. Son existence repose sur le droit pour un auteur de divulguer son logiciel avec son code source et d’accorder à tous le droit de les utiliser, les copier, les adapter et les redistribuer, en version originale ou modifiée« , poursuit le document qui invite les signataires « à développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards ouverts« .
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