Palmer Luckey quitte Oculus et Facebook
Facebook a officialisé ce qui paraissait comme de plus en plus inéluctable depuis le rachat de l’entreprise Oculus VR pour 2 milliards de dollars.
Au revoir président ?
Car Palmer Luckey est passé du jeune premier révolutionnaire ne manquant pas d'idées à l’homme aux casseroles qui fait beaucoup jaser. Nous pensons par exemple à sa participation à un groupe pro-Trump ayant eu pour but de désamorcer la campagne d’Hillary Clinton sur internet. Une activité politique beaucoup trop affirmée et engagée pour le chef de file de l’Oculus Rift, qui a vu son image s’égrener de jour en jour. Peut-être que son départ soudain mais attendu est lié à cette descente aux enfers, qui s’est accentué par la perte du procès contre Zenimax, accusant alors Luckey d’avoir violé un accord de confidentialité. Une affaire judiciaire qui coûte 500 millions de dollars à Facebook et qui ne doit pas aider Palmer Luckey dans ses relations avec le géant et sur le rôle qu'il aurait pu avoir depuis le rachat.
À son dossier s’ajoutent l’acquisition de Facebook elle-même, datée de mars 2014 et considérée comme une trahison par les fans, ou encore le prix de lancement de l’Oculus Rift, très élevé alors qu’il avait toujours clamé haut et fort que son casque serait accessible. Depuis plusieurs mois, on n'entendait plus trop parler de Palmer Luckey et son absence à la conférence annuelle Oculus Connect 3, datant d'octobre dernier, avait mis de l’huile sur le feu. L’incendie est désormais éteint mais une part d’ombre demeure : départ volontaire ou licenciement ?