Conduite autonome : Uber et l'Arizona, c'est vraiment fini
Dans la conduite autonome, le champ des possibles se réduit pour Uber, plus que jamais dans la tourmente après l'accident ayant coûté la vie à une femme.
Uber se retire de Phoenix pour renaître de ses cendres
« Pour être clair, nous ne stoppons pas notre programme de conduite autonome », prévient Eric Meyhofer. Mais Uber entend concentrer ses efforts à Pittsburgh, où il effectue des tests depuis 2016, et à San Francisco, où se situe son QG. La ville de Sacramento est également évoquée, des discussions étant actuellement en cours avec les parties prenantes. Confiant, Uber vise cet été pour revenir aux affaires.
Eric Meyhofer appelle également à une approche plus prudente. Ce que l’on peut aisément comprendre, « Quand nous retournerons sur la route, nous comptons rouler avec des limites pour tester des cas spécifiques en collaboration avec nos équipes de développement hardware et software. Opter pour cette approche va nous permettre de perfectionner la sécurité de nos procédures. Nous allons également utiliser ces deux derniers mois pour renforcer notre capacité de simulation, ce qui nous permettra d’être plus efficient avec l’utilisation de nos données kilométriques. »
Selon Azcentral, le retrait des opérations à Phoenix va coûter 300 emplois, majoritairement des pilotes de test. Et, bien sûr, beaucoup de temps à Uber dans le développement de ses technologies.