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Rapport du Giec : c’est « maintenant ou jamais » pour le climat, mais « jamais » est dans 3 ans

Le troisième groupe de travail du GIEC a remis son volet du 6e rapport du GIEC, un rapport qui fait autorité sur l'urgence climatique. Il faut agir maintenant, concluent les experts, en affirmant aussi que toutes les solutions existent déjà à ce jour.

« Les militants écologistes ont parfois été décrits comme de dangereux extrémistes, mais les vrais dangereux extrémistes sont les pays qui ont continué à augmenter leur production d'énergie fossile », déclare António Guterres, le secrétaire général des Nations unies, lors de la conférence de présentation du dernier chapitre issu du 6e rapport du GIEC.

Cette phrase forte vient porter le 6e rapport du GIEC. Le dernier volet, issu du troisième groupe de travail, est publié ce 4 avril 2022. Ce chapitre est dédié aux solutions d'atténuation du changement climatique. Le premier volet dressait les bases physiques du bouleversement climatique ; le second était dédié à l'impact sur l'humanité et les écosystèmes. 

Couverture du 6e rapport du GIEC partie III. // Source : IPCC/GIEC

La conclusion est sans détour : on peut réduire les émissions d'ici 2030, mais c'est maintenant que cela se passe. Et c'est le seul moyen pour conserver un monde « viable », d'après les experts du GIEC. « Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, il nous sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C », affirme le GIEC.

Pourquoi est-ce maintenant ou jamais ?

Mais il y a un décalage entre la prise de décision, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les conséquences. Les émissions doivent donc atteindre leur taux maximal avant 2025 -- d'ici trois ans. Puis il faudra que les émissions diminuent de 43 % avant 2030 maximum : dans ce scénario, nous risquons de dépasser légèrement et temporairement les 1,5 degré de réchauffement, mais cette température pourra redescendre pour la fin du siècle. 

C'est la raison pour laquelle cet objectif doit être atteint dans la « fenêtre de tir » indiquée : dans les autres scénarios, le réchauffement est pire et mettra plus de temps à être réduit même si l'on finit par atteindre le zéro carbone ensuite. En clair, si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera « trop tard », estime le coprésident du groupe de travail III du GIEC, Jim Skea. « Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible. »

« Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires »

Ce 6e rapport du GIEC « met en place des options qui semblent financièrement viables dans chaque secteur pour garder vivante la possibilité de limiter le réchauffement à 1,5 degré », a déclaré Antonio Guterres. 

https://twitter.com/IPCC_CH/status/1511011219846709259

Le GIEC est un groupe dont le rôle est de produire un état des lieux de l'ensemble des connaissances scientifiques sur le climatLorsque le rapport affirme que des solutions sont possibles et urgentes à court terme, cela donc sur des bases solides : « Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement », affirme le président du groupe, Hoesung Lee, qui se dit « optimiste ».

Le GIEC s'est penché sur les secteurs où les solutions existent, et cela concerne bel et bien tous les secteurs de la vie en collectivité :