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Et si Samsung se faisait doubler par Huawei sur le smartphone pliable ?

Alors qu'on prête à Samsung la volonté de lancer très bientôt un smartphone pliable, Huawei souhaiterait coiffer au poteau son rival coréen.

Samsung travaille sur un smartphone pliable depuis des lustres -- on en parle au moins depuis 2013. Mais, hormis quelques projets avortés, des brevets et des rendus tout sauf officiels (et pas rassurants niveau prise en main), personne n'en a encore vu la couleur. Aux dernières nouvelles, il serait attendu pour le premier trimestre 2019 à un tarif exorbitant.

Mais toujours est-il que ce Galaxy très spécial pourrait finir par ne plus être le pionnier d'un segment de niche. Dans un article publié le 23 juillet 2018, Nikkei raconte que Huawei ferait tout son possible pour coiffer Samsung au poteau et être le premier constructeur à sortir un appareil ayant la forme d'un smartphone tout en étant capable d'offrir l'espace de travail d'une petite tablette.

Un produit d'appel

Pour mettre son plan en action, Huawei s’associerait à BOE Technology Group, qui fournirait l’écran OLED flexible. Pour les deux géants, le deal serait gagnant-gagnant : tandis qu’Huawei s’offrirait une belle exclusivité temporaire, BOE prouverait sa capacité à fournir des dalles OLED de qualité avec l’idée d’équiper de futurs iPhone d’Apple. Sur ce point, on rappelle que la firme de Cupertino s’est tournée vers Samsung pour l’iPhone X et devrait prochainement se fournir aussi chez LG. 

Avec ce téléphone, Huawei ne chercherait pas à faire du volume. Il souhaiterait avant tout attirer la lumière sur lui. Citée par Nikkei, une source anonyme explique, « Il est principalement question de prouver les capacités de la technologie et d’attirer l’attention de l’industrie et des médias. » On parle d’un stock de 20 000 à 30 000 pièces destinées à un petit groupe de premiers acheteurs. « La rentabilité n’est pas la priorité des deux entreprises sur ce projet », indique Eric Chiou, analyste chez WitsView. 

En participant à une telle course, Huawei est semble-t-il pleinement conscient des défauts que pourrait avoir son produit, dont le lancement pourrait être effectif au tout début de l'année 2019 selon Jeff Pu, analyste chez Yuanta Investment Consulting, « La société chinoise veut être la première du marché même si la technologie d’affichage ne serait pas aussi prête que celle de Samsung. » D’après un autre informateur, la commercialisation dépendrait surtout du développement de la technologie et de la durabilité de l’écran, lequel aurait encore besoin d’améliorations. En somme, rien n'est joué.