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Sur Twitter, le mensonge est plus viral que la vérité : 3 leçons à retenir de l'étude parue dans Science

Quels enseignements retenir de l'étude publiée dans la revue Science sur la diffusion des rumeurs sur Twitter ? Nous faisons le point. 

C'est une étude colossale qui vient d'être publiée dans la revue Science, dirigée par les chercheurs Soroush Vosoughi, Deb Roy et Sinan Aral. Son objectif ne l'était pas moins : déterminer avec la rigueur que permet l'analyse des données, comment se propagent les fausses actualités sur Twitter. Celles qu'on appelle fake news et que l'étude préfère nommer false news pour enlever tout prisme idéologique au terme ont en effet été l'objet de réalités et de fantasmes depuis leur médiatisation après l'élection de Donald Trump en 2016.

Pour cette enquête, les chercheurs ont eu un accès complet à la base de données de Twitter. Ils ont pu ainsi analyser 126 000 rumeurs, vraies ou fausses, relayées par plus de 3 millions de personnes entre 2006 et 2017. Pour trouver leurs résultats, ils ont comparé ces rumeurs avec les analyses de 6 sites anglophones spécialisés dans le « débunk » ou le « fact-checking » ; des sites qui, à la manière des Décodeurs du Monde ou de CheckNews de Libération tentent de rétablir les faits quand un phénomène informationnel prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Les résultats de cette recherche sont nombreux -- et passionnants.

Que retenir de cette étude ?

En résumé, ce travail colossal de compilation des données nous apprend que les humains aiment propager des choses dont ils se sentent, en quelque sorte, les premiers relais. Et plus une information est bizarre ou contraire au bon sens, plus elle va susciter cette réaction en chaîne, mêlant fierté, surprise et reconnaissance. Dans cette équation, les bots n'ont qu'un petit rôle à jouer. Reste à savoir, comme le précise la chercheuse Joan Donovan pour The Verge, quelle est la durabilité de ces mensonges sur les réseaux sociaux : à première vue, ils semblent être contenus sur une période de 24h mais pourraient persister au sein de certains groupes réduits.