Motorola travaille sur des caméras de police capables d'identifier des personnes recherchées
Les forces de l'ordre dotés de caméra embarquées pourraient bientôt compter plus que jamais sur cet appareil : Motorola, dont la caméra Si500 équipe notamment certains officiers de police de Chicago, a annoncé un partenariat avec l'entreprise Neurala, spécialisée dans la création de réseaux neuronaux artificiels, pour créer des caméras « intelligentes ». Le but ?
Les caméras pourraient aussi servir à identifier des suspects dont elle reconnaît les visages grâce aux données de la police. Celle-ci pourrait aussi prochainement voir ses interventions analysées en temps réel grâce à la technologie proposée par Taser.
Neurala, des drones anti-braconnage aux caméras policières
Paul Steinberg, responsable de la technologie chez Motorola, se réjouit du potentiel de ce partenariat, dont il souligne toutefois les difficultés pratiques : « Utiliser l'IA dans un contexte de sécurité publique s'accompagne de défis uniques. Les capacités [...] de Neurala nous aideront à envisager des solutions pour une multitude de sujets comme retrouver un enfant porté disparu ou enquêter sur un objet, comme un vélo. »
Neurala n'est pas à son coup d'essai : l'entreprise fournit depuis peu ses services aux drones de la fondation Lindbergh qui parcourent le continent africain pour repérer les braconniers à l'œuvre ainsi permettre la protection des animaux grâce à une intervention quasi-immédiate des gardes-forestiers.