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Facebook aurait dû payer 4 milliards d'euros pour ses fautes, dénonce une association

Meta, la maison mère de Facebook, aurait-elle dû payer 390 millions ou 4 milliards d'euros ? Une polémique apparaît sur la sanction infligée à l'entreprise américaine début 2022. Elle serait beaucoup trop basse.

390 millions d'eurosTel est le montant de l'amende infligée en début d'année à Meta, la maison mère de Facebook, par la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), qui remplit les mêmes missions que la Cnil en France. Le site américain ayant établi en Irlande son QG pour ses activités européennes, la DPC se trouve en première ligne.

Problème : cette sanction, qui cible des faits couverts par le Règlement général sur la protection des données (RGPD), n'a pas été correctement calculée. C'est, du moins, l'avis d'une association en pointe sur les thématiques de vie privée dans l'espèce numérique : None of your Business (Noyb). À ses yeux, l'amende aurait dû atteindre les... 4 milliards d'euros.

Une sanction accusée d'être dix fois trop petite

Pour arriver à ce montant, Noyb a inclus trois paramètres :

Meta la maison mère de Facebook. // Source : Canva

« Nous sommes tous au courant des énormes revenus de Meta. Il est étonnant que cela n'ait pas été pris en compte par le CPD. Il n'a même pas utilisé ses pouvoirs statutaires pour demander ces informations à Meta », regrette Max Schrems, le président de Noyb. Il manquerait donc au moins 4 milliards d'euros pour une peine cohérente avec la surface financière de Meta.

En somme, le DPC n'aurait pas correctement suivi les directives du CEPD ni pris bien note des revenus de Meta en Europe depuis la mise en place du RGPD. Ce faisant, l'autorité irlandaise a en quelque sorte fait un cadeau de près de 4 milliards d'euros à l'entreprise, accuse Noyb, avant de railler : « Il nous a fallu une heure et un tableur pour faire le calcul. »