Un vieux jeu Alien permet de pirater sa PlayStation sans effort
Aujourd'hui, pour pirater une console de jeu vidéo moderne, il faut se retrousser les manches.
La chaîne YouTube baptisée Modern Vintage Gamer (près de 800 000 abonnés) a publié une vidéo le 20 décembre où on voit le « hack » en action. « Alien Resurrection, sorti sur la PlayStation de Sony, a un cheat code secret qui n'avait jamais été partagé, jusqu'à aujourd'hui. Il permet de lancer des jeux gravés sans modification de la puce et sans aucun autre logiciel. Il n'a même pas besoin d'une carte mémoire », indique la description. Martin Piper a contacté Modern Vintage Gamer pour dévoiler le secret et lui offrir une belle exposition.
Comment pirater facilement sa console PlayStation
Le piratage de la PlayStation via Alien Resurrection passe par un menu caché qu'il faut faire apparaître en enchaînant les manipulations à la manette. Les étapes ne sont pas difficiles à réaliser : depuis l'écran d'accueil, on appuie sur une série de touches de la DualShock jusqu'à faire apparaître l'onglet « Cheat menu » (le menu des triches). Il donne accès à des options comme les munitions infinies ou l'invincibilité.
Plus on fera de manipulations (il y en a trois en tout), plus on pourra débloquer des fonctionnalités cachées, jusqu'à la possibilité de lancer un jeu gravé sans éteindre la console (il faut tricher avec le capot, qui doit toujours rester ouvert). Modern Vintage Gamer nous fait la démonstration en direct en remplaçant le disque -- officiel -- d'Alien Resurrection par celui -- gravé -- de Silent Hill. Tout fonctionne parfaitement, et il lui a fallu moins de cinq minutes pour parvenir à ses fins.
Comment un jeu comme Alien Resurrection, approuvé par Sony, peut-il proposer une telle faille ? Martin Piper a expliqué qu'elle est liée aux origines du projet : Alien Resurrection devait s'étaler sur plusieurs disques et le cheat code est donc les vestiges de pistes pour tester le changement de CD en pleine partie. Argonaut ne l'a jamais retiré et Sony n'était pas au courant. Sans connaître les manipulations à effectuer, il était impossible de le découvrir par soi-même. Le risque que le hack soit révélé à l'époque était minime, pour ne pas dire inexistant.