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5 conseils pour se protéger des cyberviolences conjugales

Le centre Hubertine Auclert a dévoilé le jeudi 6 juillet un nouvel outil pour se prémunir au mieux contre les cyberviolences au sein du couple. Il liste des conseils simples à appliquer au quotidien pour assurer sa sécurité si vous êtes victime de violence. 

C'est un guide qui va permettre de mieux sécuriser sa géolocalisation, de protéger sa vie privée sur Internet et de lutter contre les balises comme les AirTags. Le centre Hubertine Auclert, organisme francilien pour l'égalité femmes/hommes qui comprend notamment l'observatoire régional des violences faites aux femmes, a mis en ligne de nouvelles ressources pour lutter contre les violences de genre liées aux nouvelles technologies. 

Les cyberviolences, une forme de violences conjugales

Si le numérique est entré dans le quotidien, il est aussi un moyen pour les agresseurs de surveiller et contrôler leurs victimes, via leurs relations, leur localisation ou même leur compte en banque. Comme le rappelle le centre dans un communiqué, la cybersurveillance « peut être imposée –l’agresseur exige de connaître les mots de passe des outils et comptes en ligne – ou réalisée à l’insu, par exemple en consultant les messages ou les comptes en ligne. »

Dans une étude réalisée en 2018 par l'organisme Hubertine Auclert, « Cyberviolences conjugales », 9 femmes sur 10 victimes de violences conjugales estimaient avoir subi des cyberviolences. La moitié indiquaient par exemple que leur partenaire violent avait déjà confisqué leur téléphone. 

La technologie peut parfois être au service des violences conjugales. // Source : Paul Hanaoka sur Unsplash ">Unsplash

Dans de nombreux cas, la surveillance des communications n’est pas un fait unique, mais s’inscrit dans un continuum de violences au sein du couple”, explique Marie-Pierre Badré, présidente du Centre Hubertine Auclert. L'utilisation des nouvelles technologies par un conjoint ou ex-conjoint violent vient renforcer les violences conjugales au sein du couple, en plus de violences psychologiques, physiques, sexuelles ou financières qui peuvent déjà être existantes. Les conséquences sur la santé mentale et sur les relations sociales sont délétères pour les victimes : isolement, restriction des communications, angoisse à l'idée d'être surveillée en permanence, etc.

Des recommandations pour lutter contre les cyberviolences

Face à cette forme de violence conjugale, le centre a mis en ligne le site « Je protège ma vie privée en ligne », avec de nombreuses informations sur les moyens de protéger sa vie privée sur le web — en particulier des conseils si vous êtes victimes de cyberviolences conjugales. Il faut cependant garder en tête qu'il « est important de ne pas changer immédiatement vos habitudes numériques, car cela peut éveiller les soupçons de l’agresseur », si vous vivez toujours avec lui. 

La géolocalisation peut permettre à un partenaire violent de resserer son emprise sur sa victime // Source : Pexels

En cas de violences conjugales, il est possible d'appeler le 3919, ligne d'écoute confidentielle et gratuite (7j/7 et24h/24).