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Fitbit : Google répète qu'il n'utilisera pas les données de santé pour de la publicité

Pour obtenir un feu vert de la Commission européenne sur la procédure de rachat de Fitbit, Google a de nouveau répété qu'il n'utilisera pas les données de santé à des fins publicitaires. L'opération « porte sur des appareils, pas sur des données », affirme le géant du net.

L'opération a été annoncée en novembre 2019 : Google a mis 2,1 milliards de dollars sur la table pour s'offrir Fitbit, une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication d'objets connectés, comme des bracelets. En principe, la procédure de rachat doit être bouclée en 2020, mais la prise de contrôle d'un groupe manipulant des données de santé par l'un des poids lourds du net a suscité une levée de boucliers.

Face au risque d'un échec de l'acquisition, Google s'emploie depuis à déminer le terrain. La firme de Mountain View a proposé notamment à la Commission européenne, qui a fait part de ses préoccupations sur le terrain de la concurrence, de n'utiliser aucune des données de santé à des fins publicitaires. Au sein de l'Union européenne, les données de santé bénéficient d'une protection accrue, au titre du RGPD.

Google assure qu'il vise les appareils

Cet engagement, dont Reuters se fait l'écho dans son édition du 14 juillet, n'est pas tout à fait nouveau. Lors de l'annonce de l'opération, le vice-président et responsable des produits et des services chez Google, Rick Osterloh déclarait que son groupe « ne vendra jamais aucune information personnelle à quiconque. Les données de santé et de bien-être de Fitbit ne seront pas utilisées pour des publicités Google ».

À nos confrères, l'entreprise américaine a répété que l'accord avec Fitbit « porte sur des appareils, pas sur des données ». « Nous apprécions l'opportunité de travailler avec la Commission européenne sur une approche qui préserve les attentes des consommateurs que les données des appareils Fitbit ne soient pas utilisées à des fins publicitaires », ajoute la compagnie dans sa déclaration.

La Commission européenne, qui est également en train de recueillir l'opinion des rivaux de Fitbit, a à court terme deux issues pour ce dossier : soit elle accepte l'acquisition de Fitbit par Google, soit elle prolonge son enquête de quatre mois pour réclamer des concessions plus importantes, dans le cas de figure où ses craintes s'avèrent plus sérieuses en matière de concurrence.