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Données personnelles : l'Espagne frappe Facebook au portefeuille pour ses dérives

L'Agence espagnole de protection des données personnelles (AEPD) a infligé Facebook d'une amende de 1,2 million d'euros. En cause : l'utilisation des données personnelles de ses utilisateurs - mais aussi d'internautes non inscrits - à des fins publicitaires, sans leur consentement. 

Quatre mois après sa dernière sanction européenne, Facebook vient de nouveau de se faire épingler pour sa gestion des données personnelles. L'Agencia Española de Protección de Datos (AEPD), l'équivalent espagnol de la Cnil, lui a en effet infligé, ce lundi 11 septembre, une amende de 1,2 million d'euros.

Selon Reuters, l'AEPD reproche au géant d'avoir contrevenu à la loi dans 3 cas différents, en collectant en toute illégalité -- et à des fins publicitaires -- les informations personnelles sensibles -- sexe, croyance religieuse, historique de navigation -- de ses utilisateurs espagnols.

Dans sa décision, l'AEPD affirme ainsi : « La politique de confidentialité de Facebook est rédigée en des termes génériques et obscurs. Le réseau social utilise des données spécifiquement protégées à des fins notamment publicitaires, sans le consentement de ses utilisateurs tel qu'il est requis par l'autorité de protection, ce qui constitue une grave violation. »

WhatsApp

Une énième amende pour Facebook

L'autorité espagnole reproche aussi à Facebook de récolter des données auprès des internautes non membres de Facebook qui visitent des pages contenant le fameux bouton « j'aime ». Une pratique également en vigueur avec les utilisateurs de la plateforme, ce qui lui permet de retracer leur historique de navigation. Pour ne rien arranger, Facebook a gardé ces informations plus de 17 mois après la fermeture de plusieurs comptes.

Ces derniers mois, le réseau social aux 2 milliards d'utilisateurs a écopé d'une série de sanctions européennes à différents niveaux. En mai, WhatsApp -- la messagerie sécurisée rachetée par Facebook en 2014 -- subissait ainsi une amende de 3 millions d'euros de l'autorité de la concurrence italienne pour avoir incité ses utilisateurs à partager leurs données personnelles avec Facebook.

Trois jours plus tard, la Commission européenne infligeait une amende de 110 millions d'euros à la plateforme pour lui avoir fourni des renseignements inexacts lors du rachat de WhatsApp et trahi sa promesse au sujet du partage de données personnelles entre les deux services.