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Test du e-swan, le scooter électrique parfait pour les débutants

Le scooter e-swan n'a pas de défaut majeur, mais aucun de ses arguments n'est vraiment transcendant. Pour le prix, c'est suffisant.

Rarement avait-on testé un scooter électrique aussi « classique » que le scooter e-swan, commercialisé en France par EasyWatts. Rien ne dépasse, rien n'étonne. Il s'agit d'un véhicule électrique correct, pour un public bien précis : les urbains qui cherchent une alternative aux transports en commun pour faire des courts et moyens trajets quotidiens.

Dans la catégorie des deux-roues électriques équivalent 50cc, le e-swan se positionne comme l'un des plus abordables, à l'image de son petite frère, le Emma, que nous avons testé l'an dernier sur VroomIl est vendu 2 500 euros sur EasyWatts, mais il bénéficie régulièrement de promotions — à l'heure où nous écrivons ces lignes, il est 400 euros moins cher en version blanche.

Un petit prix pour des petites performances : l'équation semble correcte. Voici en détails pourquoi le e-swan est un bon scooter pour celles et ceux qui débutent. Retrouvez également notre test vidéo (avec veste d'hiver et masque sur le nez) sur notre chaîne YouTube Vroom.

https://www.youtube.com/watch?v=PCOobnL9NbI

Le e-swan attire l'œil

Cela saute aux yeux : le e-swan est un joli scooter, qui assume clairement son inspiration Vespa avec un gros phare à l'avant, une carrosserie bien bombée et un siège effet cuir (il n'en est rien, évidemment, tout est en plastique). De loin, donc, le véhicule est parfait pour se fondre dans la ville, à l'image du e-presto, équivalent 125 aussi commercialisé par Easy Watts.

Il s'adapte en plus à tous les gabarits, grâce à une faible hauteur de selle (74 cm) qui accueillera aisément les conducteurs et conductrices de moins d'un mètre 60, mais un guidon toutefois assez haut qui permet aux propriétaires de plus d'un mètre 80 d'être à l'aise — et de ne pas avoir les genoux trop recroquevillés, comme chez certains concurrents.

De près, bien sûr, il faut s'attendre à beaucoup de plastique, des finitions empâtées, un tableau de bord (LCD) classique, où on aurait apprécié de voir un peu mieux indiqués les différents modes (en haut) et le pourcentage de batterie restant (en bas à droite).

Si les feux stop à l'arrière font le job (après tout, on leur demande simplement d'éclairer lorsque l'on freine), les signalements à l'avant auraient pu être un peu plus voyants, notamment au niveau des clignotants, logés dans deux petits orifices longilignes un peu trop discrets.

Gros avantage du e-swan par rapport à la concurrence ; il dispose d'une belle place dans le coffre où se loge la batterie, sous la selle. Pas assez pour glisser un casque (il y a un top-case en option pour ça), mais suffisante pour caler un petit sac, voire un ordinateur portable. Le petit chargeur y entre en tout cas sans souci.

Ni rapide, ni furieux

Loin de nous l'idée de vanter les performances des conducteurs de la saga Fast and Furious, que l'on pourrait difficilement qualifier de « responsables », mais il convient de noter que le e-swan manque réellement de pep's. Cette impression revient comme une éternelle ritournelle à chaque démarrage au feu : un conseil, n'espérez pas dépasser les voitures, restez bien sur le côté droit et attendez quelques dizaines de mètres que le deux-roues électrique trouve enfin sa vitesse de croisière.

Les habitués du City Scoot, les engins en libre-service disséminés dans la ville de Paris, seront ravis : aucun risque de se faire une frayeur en tournant trop vite la poignée d'accélération, la progression est douce, que l'on soit en mode 1 ou mode 2.

Ces deux modes de conduite n'ont d'ailleurs que peu d'effet sur l'expérience de route. Il est même quasiment certain que vous ne passerez jamais en mode 1, qui limite la vitesse du scooter à 25 km/h. Une telle performance peut-être intéressante sur les scooters électriques rapides, ou qui ont une accélération brusque, mais dans le cas du e-swan, limité à 45 km/h, l'intérêt est plus que limité.

C'est presque dommage, lorsque l'on sait que le véhicule bénéficie d'une puissance moteur de 3 000W, et pourrait donc en avoir un peu plus sous la pédale. La gêne devient palpable lorsque l'on roule avec un passager ou une passagère, notamment dans des légères pentes : il deviendra impossible de dépasser les 38-40 km/h.

Niveau maniabilité, on aurait apprécié plus de capacité de braquage pour les créneaux difficiles. Les manœuvres sont possibles à réaliser, car le guidon tourne très bien, mais une amplitude plus large aurait permis d'être encore plus flexible sur la route. De même, alors que le scooter est tout à fait adapté aux petites morphologies, le levier de frein est étonnement éloigné des poignées, ce qui demande d'écarter un peu trop la main, et rend le freinage moins réactif. Dommage.

60 km et puis se recharge

La batterie du e-swan est amovible, ce qui est un bon point lorsque l'on vit en appartement où que l'on veut se charger au bureau dans la journée — compter 6 heures maximum pour une charge complète. Il est également possible de la recharger directement en branchant le scooter sur le secteur.

Avec ses 12 kilos, la batterie est dans la moyenne : il existe plus léger, mais il y a surtout beaucoup plus lourd, du côté des équivalents 125 qui demandent plus de puissance et d'autonomie. C'est d'ailleurs ici que le e-swan peut décevoir le plus : le niveau d'autonomie baisse très rapidement. Officiellement, il peut tenir 60 kilomètres, même si on tablera plus sur 50 km pour éviter les déconvenues. En fonction de la distance avec votre lieu de travail, il est donc probable qu'il faille recharger la batterie tous les jours pour ne pas se faire de frayeur.

420 euros en moins

L'avantage d'avoir une puissance moteur de 3000W, c'est que cela permet d'obtenir des primes écologiques plus importantes. Vous pourrez vous faire rembourser 420 euros au nom de la prime de l'État sur les véhicules électriques.