Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Paris régule officiellement les trottinettes en libre-service : amendes, taxes... tout ce qu'il faut savoir

Le conseil de Paris a voté des mesures pour une meilleure régulation des trottinettes en libre-service dans la capitale. Amendes, taxes, zones de stationnement... Voici ce qu'il faut savoir. 

Mise à jour du 1er août 2019 : Les trottinettes électriques n'ont officiellement plus le droit d'être déposées sur les trottoirs, sous peine d'une amende de 35 euros par engin. La mesure a été entérinée dans un arrêté publié au Bulletin officiel de la Ville de Paris le 30 juillet 2019.

Après des promesses de taxes en mars, la ville de Paris a décidé d'agir concrètement face à la multiplication des trottinettes électriques en libre-service. Ces véhicules ont envahi la capitale en quelques mois, avec l'arrivée de neuf flottes en moins d'un an. Le Conseil de Paris s'est donc réuni ce mercredi 3 avril et a mis en place de nouvelles mesures pour mieux réguler ces services de trottinettes en free floating.

Interdiction de rouler sur le trottoir

Il est désormais officiellement interdit de conduire une trottinette électrique sur un trottoir, sous peine de recevoir une amende de 135 eurosUn stationnement gênant pour les piétons donne également lieu à une contravention de 35 euros.

On notera que la mesure concerne « les utilisateurs de trottinettes électriques » dans leur globalité, pas seulement ceux qui utilisent un service de free floating. Tous les conducteurs devront donc faire attention, surtout vu que « la ville procède à des opérations de mise en fourrière » si le véhicule est mal garé.

La création de zones de stationnements dédiées

L'un des atouts majeurs des trottinettes en libre-service cause aussi le plus de problèmes : leur installation. On peut déposer son véhicule où on le souhaite, mais il peut gêner les piétons ou la circulation. Le Conseil de Paris a donc décidé de « créer dans les prochaines semaines des zones spécifiques de stationnement délimitées par un marquage au sol. »

L'idée semble aller à l'encontre du principe même de free floating, mais certains professionnels ne le voit pas de cet œil. Pour Henri Capoul, président de la division française de Bolt : « C'est une bonne chose que les pouvoirs publics tentent d’organiser l'espace. Avec des places rapprochées les unes des autres, cela ne posera pas de problème» L'ennui, c'est que les places en question risquent vite de manquer : la ville prévoit « 2 500 places d'ici fin 2019 » alors qu'elle estime le nombre de trottinettes à « 40 000 d'ici la fin de l'année. » Il ne sera pas immédiatement obligatoire de se garer dans ces zones, mais la municipalité envisage cette possibilité.

Une taxe mise en place pour les opérateurs

On indiquait plus haut que la ville de Paris avait prévu des taxes sur les trottinettes depuis mars. Elle a tenu sa promesse : en fonction du nombre de véhicules déployés, les sociétés de free floating devront payer une redevance « de 50 à 65 euros par trottinette. »  Comme Numerama l'avait récapitulé ici, la taxe fonctionnera ainsi :

Plusieurs opérateurs ont déployé plus d'un millier de trottinettes jusqu'ici, ce qui implique donc une facture de 60 000 euros par an pour chacune d'entre elles. Avec les neufs services actuellement présents à Paris, la ville estime que « 15 000 trottinettes électriques sont aujourd'hui disponibles dans les rues. » La capitale devrait donc récupérer beaucoup d'argent, surtout si de nouveaux véhicules continuent de débarquer au même rythme que ces derniers mois.

On notera également que, à partir de mai, les opérateurs « seront invités à signer une charte de bonne pratique. » Elle est annoncée comme similaire à celle des scooters électrique en libre-service et devrait donc simplement indiquer les obligations des sociétés envers leurs utilisateurs et la ville de Paris.