Non, l'Autopilote d'une Tesla ne vous permet pas de contester une amende
Audacieux : aux Pays-Bas, un conducteur de Tesla Model X a essayé de contester devant les tribunaux deux amendes, reçues pour avoir conduit avec un smartphone.
Car si Tesla a une claire longueur d'avance sur la concurrence avec son Autopilote, le constructeur affirme bien que le conducteur doit toujours être concentré sur la route. Comme dans tout système de conduite autonome de niveau 2, c'est le conducteur qui doit s'assurer que tout va bien et, le cas échéant, rattraper les erreurs du véhicule. La cour n'a eu qu'à citer Tesla, et notamment le mode d'emploi du véhicule, pour invalider l'argument du conducteur. : « Quand il utilise l'Autopilote, le conducteur doit toujours faire attention, rester à l'affût et être capable d'intervenir à tout moment ».
En clair : l'humain reste aux contrôles du véhicule et l'Autopilote est une assistance avancée à la conduite. En pratique, nous l'avons laissée récemment gérer plus de 75 % de nos trajets lors de nos derniers essais, mais nous avions toujours les mains sur le volant. Il y a quelques mois, Tesla a d'ailleurs ajouté à l'Autopilote un mode punition activé par défaut et non désactivable. S'il détecte qu'un conducteur ignore plusieurs fois les alertes données par le système d'assistance, il va finir par désactiver l'Autopilote qui ne sera pas réactivable avant un arrêt complet du véhicule.
La question de la responsabilité des véhicules autonomes lors des accidents ou quand ils commettent des infractions se posera peut-être à partir du niveau 4 d'autonomie. D'ici là... vous êtes responsable de votre véhicule.