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Véhicule autonome : le gouvernement veut savoir les forces et les faiblesses de la filière française

Le gouvernement lance une mission, confiée à deux spécialistes du secteur automobile, afin de faire un point de situation de l'industrie française face à l'arrivée du véhicule autonome. Celui-ci sera rendu début 2019.

Les rapports se succèdent sur le véhicule autonome. Après celui sur les orientations stratégiques pour l’action publique, qui fixe une chronologie générale conseillée pour la mise en circulation de ces nouveaux moyens de transport, voilà que Matignon lance une nouvelle mission, ce 3 octobre 2018.

Cette fois-ci, il s'agit de faire un point complet sur le niveau de préparation de l'industrie automobile française face à ce virage technologique et de s'assurer que les constructeurs hexagonaux négocieront correctement, cette transition, de façon à se retrouver parmi les leaders du marché.

Dans ce cadre, le Premier ministre demande la rédaction d'un rapport qui devra être remis au gouvernement en février 2019. Et pour l'écrire, il y aura l'ancien directeur général de Renault, Patrick Pelata, ainsi qu'un spécialiste de l'industrie automobile, travaillant au sein du Boston Consultating Group : Xavier Mosquet.

Le rapport devra détailler les forces et les faiblesses de la filière automobile française et, en fonction des constats réalisés, proposer un plan de développement pour l'industrie et des pistes pour corriger les insuffisances constatées. Il s'agit, et l'exécutif ne s'en cache pas, de faire de la France « un pays attractif » dans ce domaine.

« La France doit être au rendez-vous »

Le gouvernement actuel comme le précédent ont commencé à prendre des dispositions pour préparer l'arrivée du transport autonome. En 2016 par exemple, une ordonnance a été présentée pour autoriser la circulation de ces voitures sans conducteur (ou ayant des systèmes d'aide à la conduite), à des fins expérimentales.

« La France doit être au rendez-vous de cette révolution de la mobilité », déclarait d'ailleurs le Premier ministre, en novembre 2017. « Il est nécessaire que les acteurs industriels français, constructeurs, équipementiers et partenaires technologiques, prennent position sur ce marché émergent en développant une offre ambitieuse », ajoutait-il.

Édouard Philippe constatait dans son discours que « les progrès sont rapides sur le plan technologique » et que « de nouveaux acteurs sont sur la brèche », en particulier ceux de la Silicon Valley. Il est donc indispensable, pour des raisons industrielles et d'emplois, de s'activer pour ne pas se laisser déborder.

Il est à noter que le projet de loi d’orientation des mobilités, qui doit être présenté courant octobre, abordera l'enjeu du déploiement des véhicules autonomes.