La RIAA condamnée à rembourser une américaine accusée à tort
107.834 $, c'est la somme que va devoir payer la RIAA à Tany Andersen au titre de remboursement des frais d'avocats.
Le juge lui a donné raison. Il n'a pas exigé de la RIAA qu'elle verse les 300.000 $ réclamés par Andersen, mais juste de quoi rembourser les frais juridiques engagés. C'est une belle victoire puisque la juge Anna J. Brown avait refusé une première version de cette contre-plainte, en exigeant d'Andersen et de son avocat qu'ils s'efforcent à démontrer en quoi la RIAA émettait des "simulacres" de plaintes massives.
En donnant raison à Andersen, la justice américaine donne donc aux théories de complot avancées par Andersen un minimum de crédit. La RIAA doit s'en mordre les doigts. Maintenant, chaque personne qu'elle accusera à tort pourra s'inspirer de l'affaire Andersen pour monter une contre-attaque. La campagne de lutte contre le piratage a coûté extrêmement cher à l'organisme qui défend les intérêts de l'industrie du disque américaine. Mais avec cette affaire, cette campagne risque bien de prendre une tournure bien plus dramatique encore pour elle.