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Attendez-vous à voir beaucoup plus de pubs pour des cryptomonnaies sur Facebook

Meta, la maison-mère de Facebook, va faciliter l'achat de publicités pour des cryptomonnaies. Si ces annonces peuvent faire rêver de gains aisés, il faut garder en tête que les crypto restent un investissement risqué.

Vous allez certainement voir déferler les pubs pour le bitcoin, l'ether et autre crypto dans les prochains mois sur Facebook. Le réseau social du groupe Meta a en effet annoncé, dans un communiqué daté du 1er décembre 2021, qu'il allait alléger les critères permettant d'acheter ce type d'espaces sur son réseau social.

Pour avoir l'autorisation d'acheter des pubs sur Facebook, les services crypto doivent posséder une des licences approuvées par le groupe. Jusqu'à présent, Meta n'en acceptait que 3, mais il vient d'élargir sa liste à 27. La liste complète est disponible ici et comprend les licences de pays variés (Australie, Canada, France, États-Unis, Allemagne, Honk Kong, Indonésie, Japon, Luxembourg, Royaume-Uni, Émirats arabes unis, etc.).

Le fait est que le marché des cryptomonnaies est désormais plus mûr. De grands acteurs ont émergé, et les autorités d'États du monde entier ont une vision de plus en plus claire du fonctionnement du secteur et des adaptations réglementaires qu'il peut nécessiter. « Ces changements permettront à davantage d'annonceurs, notamment les petites entreprises, de faire grandir leur audience et d'atteindre plus de clients potentiels », fait valoir Meta, dans son communiqué.

Les publicités crypto que l'on verra probablement déferler sur Facebook ne doivent cependant pas nous faire perdre la tête. Les cryptomonnaies dont le cours est très volatil étaient et demeurent un investissement risqué. Les importantes fluctuations de leurs cours peuvent aussi bien générer des gains enthousiasmants que de grosses pertes.

Cours volatil et entreprises pas toujours fiables

Les licences que Facebook exige pour autoriser la diffusion de publicités pour les cryptomonnaies (par exemple, un enregistrement auprès de l'Autorité des marchés financiers française) sont un bon moyen de filtrer la quantité phénoménale d'arnaques qui sévissent dans les crypto.

Comme l'expliquait à Numerama en août, Stanislas Barthelemi, consultant spécialisé dans la blockchain au sein du cabinet d’audit KPGM, « avoir le statut de prestataire de services sur actifs numériques, attribué par l’AMF (l’autorité des marchés financiers, ndlr), c’est vraiment l’assurance d’être une plateforme sérieuse ». 

Même si elles sont dûment enregistrées, les sociétés qui se lancent dans les cryptomonnaies n'ont cependant pas toutes les reins solides. Et certaines prennent parfois quelques libertés avec les régulations. La célèbre plateforme Tether, un peu considérée comme la banque des crypto vu sa taille, a ainsi été accusée d'avoir menti sur ses réserves et a payé 41 millions de dollars, en octobre, pour mettre fin au conflit qui l’opposait à l'agence américaine chargée de réguler les bourses de commerce. Et la très populaire plateforme d'échange crypto Binance a eu des démêlés avec les autorités de nombreux pays.