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JO 2021 à Tokyo : comment fonctionnent les hologrammes 3D des compétitions sportives ?

Les Jeux olympiques de Tokyo ont largement adopté les nouvelles technologies cette année. Certaines compétitions sont diffusées en hologramme 3D tandis que la diffusion d’autres est assurée par la 5G. 

Cette édition des Jeux olympiques est décidément bien particulière. Retardée d’un an en raison de la crise sanitaire, la compétition se tient quasiment à huis clos dans un Japon sous le coup d’une nouvelle vague épidémique. Pour permettre au plus grand nombre de profiter malgré tout du spectacle, certaines épreuves sont retransmises… en hologramme.

C’est l’entreprise Nippon Telegraph and Telephone (NTT), principal opérateur téléphonique du pays, qui s’occupe de la partie techniqueNommé Kirari, la technologie est assez loin des hologrammes qu’on a pu voir jusqu’à aujourd’hui.

Comment ça fonctionne l'hologramme 3D ?

Contrairement aux fameux hologrammes de Jean-Luc Mélenchon, la retransmission des épreuves olympiques se fait ici en 3D. Plutôt que de se reposer sur la technique du fantôme de Pepper qui ne permet pas de tourner autour de l’hologramme, Kirari permet de voir les athlètes sous toutes leurs coutures et de tourner autour de l’action.

Pour produire un hologramme en 3D, NTT utilise en fait d’immenses cubes transparents placés au milieu d’une salle de spectacle. C’est à l’intérieur de ce cube que sont projetés les hologrammes des athlètes. La solution reproduit en quelques sortes la salle dans lequel se déroule l’épreuve. Il devient ainsi possible de retransmettre la compétition des milliers de kilomètres plus loin presque comme si vous y étiez.

Côté captation, les combats n’ont même pas besoin d’être effectués devant un fond vert. Les caméras de NTT sont capables d’extraire un squelette 3D des athlètes en temps réel, « quel que soit le fond ». En multipliant les caméras, la modélisation 3D est plus précise et permet d’avoir plusieurs angles de vue sur l’action. Pléthore de micros sont placés dans la salle pour reproduire aussi l’ambiance acoustique de l’évènement.

La technologie est soutenue par un fournisseur d’accès à Internet, car la diffusion d’un hologramme demande des débits considérables. Il faut en effet diffuser une image en assez bonne définition sous tous les angles et le faire avec une latence minimale pour ne pas casser l’effet d’immersion.

5G et réalité augmentée

Le Comité international olympique ne s’est pas limité à des hologrammes pour cette édition des J.O. La compétition internationale s’appuie sur d’autres solutions technologiques pour améliorer l’expérience et contourner les contraintes sanitaires imposées par le Covid.

Les compétitions nautiques utiliseront la 5G pour diffuser en direct les courses depuis le milieu du port. Les spectateurs qui se rendront aux compétitions de natation pourront regarder la course au travers de lunettes de réalité augmentée qui ajouteront des informations contextuelles en surimpression sur les lignes d’eau de chaque personne.