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Montres connectées : WearOS n'est pas mort, merci Samsung

Google n’a pas abandonné le secteur des montres connectées. Au placard depuis quelques années, son OS pour smartwatch va recevoir un grand coup de frais grâce à une nouvelle collaboration avec Samsung. 

WearOS n’est pas mort. L’e système d’exploitation de Google dédié aux montres connectées a eu le droit à son heure de gloire lors de la keynote d’ouverture de la Google I/O le 18 mai 2021. « Aujourd’hui nous partageons la plus grosse mise à jour pour Wear jamais annoncé », a fièrement précisé Google.

Il faut dire que le système en avait bien besoin. WearOS n’avait pas reçu de mise à jour majeure depuis 2018 et laissait traîner des bugs plutôt gênants, alimentant des rumeurs récurrentes concernant l’abandon de la plateforme. Résultat, de nombreux constructeurs avaient pris leurs distances et développaient leur propre OS.

L’expertise de Samsung au service de Google

Mais à l’occasion de cette renaissance, Google s’est associé avec l’un de ses constructeurs : Samsung. Le géant coréen va en effet fusionner Tizen, son OS maison pour montres connectées, avec le système qu’il convient désormais d’appeler « Wear » et non plus « WearOS ». Le but ? « La mise en place d’une plateforme unifiée avec Samsung » et « la création d’une nouvelle expérience pour le consommateur. »

Concrètement, Samsung va apporter son expérience matérielle à Wear, qui manque cruellement d’un produit phare capable de rivaliser avec l’Apple Watch, tandis que Google va revoir en profondeur la partie logicielle pour améliorer les performances et l’autonomie de nos montres connectées. Difficile de ne pas voir dans cette collaboration, un sauvetage du système de Google par Samsung.

Le constructeur coréen apporte non seulement son savoir-faire dans la construction de montres, mais aussi dans la construction de puces puisque les Galaxy Watch se reposent sur la plateforme Exynos basse-consommation développée par Samsung. C’est un détail non négligeable pour l’OS de Google qui tournait jusque là sur des processeurs Qualcomm dépassés, le fabricant de puces ne semblant pas prendre le marché des montres connectées au sérieux.

Cap sur la santé avec Fitbit

De son côté, Google promet des performances « 30 % supérieures », lors de l’ouverture d’applications et une consommation en baisse grâce à des optimisations du système. Pour rendre son écosystème plus attractif, Google a aussi annoncé une pluie de mise à jour pour ses applications embarquées et l’arrivée de l’écoute de musique hors ligne sur Wear avec Spotify et YouTube. Une fonctionnalité qui manquait depuis les débuts de l’OS.

Renforcé par son acquisition de Fitbit, Google veut aussi rendre les futures montres connectées plus calées sur les questions de santé, conscientes que ces problématiques sont devenues très importantes sur le marché. « Le meilleur de Fitbit, y compris des fonctions telles que le suivi de votre état de santé tout au long de la journée [...] vous motivera dans votre quête d’une meilleure santé » écrit Google.

Aucune date de sortie n’a été précisée pour cette refonte logicielle et Samsung n’a pas encore annoncé de montres tournant sous Wear, mais Google semble sérieux dans sa volonté de faire naitre « une nouvelle ère dans l’écosystème des bracelets et montres connectées ». À voir si le géant du web tient ces promesses.