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Une console sous Android peut-elle vraiment concurrencer la Switch ?

D'après de récentes rumeurs, le fabricant de puces Qualcomm envisagerait de sortir un appareil hybride entre smartphone et console de jeu, le tout avec un look de Switch. Est-ce crédible ?

Qualcomm voudrait se lancer dans l'aventure des consoles de jeu. C'est en tout cas ce que pense savoir Android Police qui affirme dans un article daté du 23 mars que le constructeur de puces mobiles serait en train de développer un clone de la Nintendo Switch qui tournerait sous Android.

Surtout connu pour la fabrication de composants mobile, Qualcomm chercherait donc à se lancer sur le marché grand public avec un appareil hybride entre le téléphone et la console de jeu. Au rayon des caractéristiques, on trouverait un écran de 6,65 pouces, une batterie de 6000 mAh et le tout dernier SoC de Qualcomm, à savoir le Snapdragon 888.

ll s'agit de composants proches de ce que l'on peut trouver sur les smartphones actuels, mais qui viennent se loger dans un appareil au look « très similaire à la Switch de Nintendo » , explique Android Police. Deux manettes détachables viendraient effectivement se greffer de chaque côté de l'appareil, exactement comme sur la Switch.

Une concurrence féroce

Les smartphones dédiés au jeu ne manquent pas dans le monde Android, on peut au hasard nommer le Rog Phone d'Asus ou le Black Shark de XiaomiMais l'entrée probable de Qualcomm sur ce marché souligne encore une fois les limites de l'écosystème Android face aux loisirs vidéoludiques.

Tout d'abord, contrairement à la Switch dont l'appareil de Qualcomm s'inspire manifestement, les mobiles Android ne profitent pas d'un écosystème taillé sur mesure. Pas question de jouer au dernier Zelda ou Mario sur mobile, les titres restent des exclusivités Nintendo. L'OS de Google peut bien faire tourner des jeux connus comme Fortnite ou Genshin Impact, mais les studios de développement sont historiquement frileux à développer de gros jeux pour Android et son parc d'appareils extrêmement hétéroclites.

Sans compter que si Qualcomm veut réellement vendre son appareil au grand public, il faudra le convaincre que l'expérience qu'il offre est supérieure à ce qu'on peut déjà trouver sur des smartphones haut de gamme actuels (sur lesquels il est facile de coupler une manette Bluetooth). Si le prix de 300 dollars annoncé par Android Police se révèle vrai, l'appareil entrera aussi en concurrence frontale avec la Nintendo Switch. Autant dire que le terrain est miné.

Le salut par le cloud ?

On pourrait aussi s'attarder sur la durée de vie des appareils Android qui, trop souvent, ne sont plus mis à jour après quelques années. Même si on peut espérer un meilleur suivi de la part de Qualcomm (qui gère lui-même les composants critiques de son appareil) pas sûr que le gadget de l'entreprise bénéficie d'une vie aussi longue que les consoles « traditionnelles » qui ne sont renouvelées que tous les 7-8 ans.

Si l'appareil de Qualcomm fera face à de nombreux défis s’il arrive un jour sur le marché, son salut pourrait bien venir du cloud gaming. Les solutions ne manquent pas avec Geforce Now de Nvidia, Shadow ou encore le Xbox Game Pass. Cela permettrait à Qualcomm d'offrir un très large catalogue de jeu sur un appareil taillé pour ça.

Il faudra probablement attendre quelques mois pour voir si Qualcomm va vraiment lancer un appareil sous sa propre marque, mais la promesse d'une « Nintendo Switch » qui tourne sous Android soulève tout de même de nombreuses questions.