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La crise pandémique est telle aux USA que Facebook conseille de porter des masques

Les Américains sont confrontés à une telle flambée épidémique du coronavirus et la défiance à l'égard du port du masque est telle que Facebook a décidé de s'en mêler.

Dans le cadre de la pandémie de coronavirus, le port du masque s'est révélé l'un des leviers les plus efficaces pour freiner les contaminations, en évitant d'une part d'infecter les autres et d'autre part de risquer de tomber malade. Plus son utilisation est répandue, plus grande est d'ailleurs son efficacité, car cela multiplie les barrières de tissu sur les personnes saines et les personnes positives au covid-19.

Le fait est néanmoins que ce geste barrière n'a pas eu un bon accueil partout dans le monde, et tout particulièrement aux États-Unis -- alors même que le pays n'arrive toujours pas à « aplatir la courbe » : le nombre de nouveaux cas continue d'augmenter dramatiquement, donnant le sentiment que l'infection est hors de contrôle. On compte plus de 2,7 millions de cas, dont 130 000 morts, selon les statistiques officielles.

Une alerte en haut de Facebook et Instagram

La situation est si désastreuse que Facebook a décidé le 2 juillet de mener une campagne de sensibilisation à l'attention des internautes pour leur rappeler l'importance de porter un masque en public. « Avec l'augmentation des cas de covid-19 aux États-Unis, nous plaçons une alerte en haut de Facebook et Instagram pour rappeler à tout le monde de porter des protections faciales », est-il annoncé.

Il existe une défiance marquée aux USA à l'égard du port du masque, y compris au plus haut sommet de l’État, avec Donald Trump qui se refuse à en mettre en public. Son vice-président, Mike Pence, est en revanche moins réfractaire à ce geste-barrière. Ce bout de tissu semble devenu un marqueur de positionnement politique, entre les partisans du président américain, qui y voient une atteinte à leur liberté, et les autres.

La prise de position de Facebook sur cette mesure de prévention et de santé publique est susceptible d'être accueillie diversement outre-Atlantique, avec de possibles accusations d'ingérence d'une entreprise privée. La disposition interroge aussi sur l'infantilisation du débat, où l'on en arrive à une situation où un réseau social doit pratiquement prendre par la main les utilisateurs pour leur dire quoi faire.

Sur une note bien plus légère, Twitter a lui aussi pris position en faveur du port du masque, sans se montrer trop dirigiste. La plateforme a ainsi fait une plaisanterie en promettant d'ajouter la fonction d'édition d'un tweet, qui est demandée depuis très longtemps, au moment où tout le monde portera un masque. On peut d'ores et déjà le deviner : le bouton d'édition des tweets n'arrivera donc jamais sur Twitter.

https://twitter.com/Twitter/status/1278763679421431809