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Test de la Belkin SoundForm Elite : le pari réussi d'une enceinte qui recharge un téléphone

La SoundForm Elite est un produit étonnant : il s'agit d'une enceinte connectée capable de recharger un smartphone par induction. Avec la griffe sonore Devialet en prime. 

Connu pour ses accessoires de recharge, Belkin a décidé de se lancer sur le segment des enceintes connectées. Le fabricant n'a pas frappé à n'importe quelle porte pour la technologie liée au son : c'est Devialet, connu pour ses produits haut de gamme et son partenariat avec Free, qui a aidé à la mise au point de la SoundForm Elite. Belkin, lui, a ajouté une fonctionnalité qu'il maîtrise très bien : la recharge sans fil (jusqu'à 10 W).

En somme, la SoundForm Elite veut aller un peu plus loin que la simple enceinte connectée, intégrée dans l'écosystème Google Home. Il faut dire qu'elle est proposée -- en noir ou en blanc -- à un tarif élevé : 299 euros, soit plus ou moins le prix du HomePod. En remplissant deux usages qui n'ont a priori rien à voir, bien que liés au smartphone, la SoundForm Elite est susceptible de plaire à celles et ceux qui ne voudraient pas multiplier les appareils sur leur bureau.

Un cylindre coupé

La SoundForm Elite ressemble à un cylindre assez imposant (le diamètre est un peu plus large que celui du HomePod) qui est donc coupé en diagonale sur la partie supérieure pour faire la place à une station de recharge. On peut trouver cette forme étrange, puisqu'une enceinte est censée être harmonieuse. Mais ce sont les distinctions du produit qui donnent cette silhouette particulière. En tout cas, la SoundForm Elite est pratique : la station d'accueil est suffisamment inclinée pour ne pas craindre un glissement du smartphone quand il est posé. L'orientation permet aussi de jeter un coup d'œil à ses notifications sans avoir besoin de bouger quoi que ce soit. En revanche, n'espérez pas recharger vos AirPods ou vos AirPods Pro.

Pour un produit vendu 300 euros, la SoundForm Elite manque de finitions premium : les boutons tactiles sont décorés vulgairement (sans démarcation physique pour les différencier), les mailles qui recouvrent la partie enceinte ont l'air fragiles et les designers auraient pu casser la sobriété avec quelques touches métalliques. Pour habiller la SoundForm, on peut compter sur les quatre petites LED chères à Google Assistant ou encore celle servant de témoin pour la recharge (qui est très, très discrète).

D'aucuns pourraient penser, à juste titre, qu'installer un tapis de recharge sur un objet susceptible de vibrer -- à cause des basses -- n'est pas une bonne idée. C'est sans compter la technologie Push-Push de Devialet : deux woofers sont installés dos à dos pour annuler les vibrations à l'extérieur sans impact sur la reproduction des graves. On peut le confirmer à l'usage : la SoundForm Elite, même à volume élevé, ne bouge pas d'un pouce. Et il s'agissait d'un point essentiel pour garantir une recharge sans interruption.

Merci Google Home

Pour la configuration de la SoundForm Elite, Belkin fait confiance à Google Home, application disponible sur iOS et Android. Pour mettre en marche l'enceinte, il suffit de suivre les étapes consistant à la relier à un réseau Wi-Fi et à configurer Google Assistant (pour qui voudrait s'en servir, sachant qu'on peut désactiver le microphone). De là, on a accès à un hub de domotique complet et maîtrisé, qui fait simplement l'impasse sur les services proposés par Apple (intégration d'Apple Music et AirPlay 2). Les propriétaires d'un iPhone devront passer par le Bluetooth pour écouter de la musique -- ou se rabattre sur un HomePod pour une meilleure intégration.

En optant pour l'environnement Google, Belkin s'offre l'opportunité de proposer Google Assistant aux propriétaires la SoundForm Elite. Elle peut donc répondre à des commandes vocales, que ce soit pour contrôler la musique, demander un renseignement ou gérer d'autres objets connectés de la maison (par exemple, des éclairages). Sur ce point, elle n'en fait pas plus, ni moins. À l'heure actuelle, Google Assistant reste la meilleure intelligence artificielle face à Alexa et, surtout, Siri.

Cap sur les basses

Compte tenu du format, on peut toujours craindre un manque de puissance au moment d'animer une pièce entière. À l'instar du HomePod, dont les qualités acoustiques font leurs preuves dès les premières secondes, SoundForm Elite n'a aucun mal à rassurer sur sa capacité à prendre place dans une chambre, un bureau ou un salon (s'il n'est pas trop grand). L'enceinte est un peu directive, mais l'association avec Devialet offre un rendu misant d'abord sur les graves. Elles s'avèrent profondes et percutantes, avec un bon soutien pour le reste du spectre. On pourrait penser qu'elles manquent un peu de détails, mais toujours est-il qu'elles sont étonnantes sans jamais être fatigantes ou sèches.

En somme, certains pourront trouver l'écoute un peu déséquilibrée, d'autant que les médiums auraient mérité un peu plus d'aération, quand les aigus ressortent plutôt très bien du lot. En testant différents genres, on se rend compte que la SoundForm Elite est plus à l'aise avec certains (le rap ou le hip-hop, grâce aux basses) que d'autres (le métal sonne un peu plus caverneux). Les prestations sont suffisamment dynamiques, mais auraient gagné à être un peu plus pures et précises.

À noter que la SoundForme Elite fait l'impasse sur une calibration -- automatique ou manuelle -- pour s'adapter aux contraintes de son environnement. En revanche, l'application Google Home donne accès à un égaliseur pour agir sur deux registres (les graves et les aigus). C'est toujours bon à savoir pour ajuster en fonction de ses préférences.