WhatsApp vante l'efficacité de son « geste barrière » contre les fake news
Début avril, WhatsApp annonçait la mise en place d'une sorte de « geste barrière » contre la désinformation.
Des incidents graves causés par des rumeurs
Ces résultats ont été communiqués aux pouvoirs publics en Inde, un pays qui justement a été confronté à des conséquences très graves du fait des fausses nouvelles. Des rumeurs qui se sont propagées via l'application mobile ont entraîné des lynchages, alimentés par des tensions sociales et ethniques. Des violences qui ont entraîné plusieurs dizaines de morts dans le pays.
C'est d'ailleurs en Inde que WhatsApp a d'abord expérimenté une autre fonctionnalité du même acabit. Dès juillet 2018, la filiale de Facebook a activé une limite pour la propagation d'un même message : pas plus de cinq personnes. Déjà à l'époque, des morts avaient été causés à cause de rumeurs circulant sur le service. La mesure ayant été jugée utile, elle a ensuite été étendue au reste du monde en 2019.
Concrètement, la disposition imaginée par WhatsApp consiste à limiter la capacité de transfert d'un message viral (celui-ci est symbolisé par une double flèche) à une seule discussion à la fois. Autrement dit, un utilisateur ne peut désormais cibler plus qu'une seule conversation pour relayer un message viral, alors qu'auparavant il pouvait le faire suivre à tous les contacts de son choix.