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Flickr craint pour sa survie et les photos qui sont hébergées

Le nouveau propriétaire de Flickr, SmugMug, tire la sonnette d'alarme : la plateforme est encore trop déficitaire, à cause d'un manque criant d'abonnés. Il appelle donc les internautes au secours, faute de quoi le site pourrait disparaître.

Les jours de Flickr sont-ils comptés ? En tout cas, la plateforme d'hébergement de photos va mal. C'est ce qu'affirme Don MacAskill, le PDG de SmugMug, le nouveau propriétaire du service, dans un mail qui a été adressé à l'ensemble de la communauté. La raison ? Il n'y a pas assez d'abonnés pour compenser son coût de fonctionnement, les embauches et les investissements qui ont été consentis ces derniers mois.

Or, si la tendance n'est pas inversée prochainement, SmugMug ne sera probablement plus en mesure de maintenir en ligne Flickr. « Il y a deux ans, Flickr perdait des dizaines de millions de dollars par an. Notre société, SmugMug, est intervenue pour le sauver de la fermeture et pour empêcher que des dizaines de milliards de vos précieuses photos ne soient effacées », rappelle Don MacAskill.

Flickr est à la croisée  des chemins

Certes, la situation s'est améliorée depuis avec des centaines de milliers d'internautes qui ont pris un abonnement, mais elle demeure difficile. Flickr « perd toujours de l'argent. Il en perd beaucoup moins qu'avant. Mais il n'en gagne pas encore assez », poursuit le PDG. En clair, il faut davantage de clients pour que la plateforme perdure. « Flickr a besoin de votre aide », ajoute-t-il. Et le plus tôt sera le mieux.

Et SmugMug veut mettre les choses au point : « On n'a pas acheté Flickr parce qu'on pensait que c'était une vache à lait. Contrairement à des plateformes comme Facebook, nous ne l'avons pas non plus acheté pour envahir votre vie privée et vendre vos données. Nous l'avons acheté parce que nous aimons les photographes, nous aimons la photographie ».

Bien sûr, Don MacAskill l'admet : « Flickr n'est pas une œuvre de charité ». Cela reste une entreprise qui essaie de prospérer. Évidemment, le groupe assure avoir fait son possible pour « optimiser Flickr et réduire les coûts dans la mesure du possible ». Mais cet exercice a ses limites et il est impossible d'aller trop loin sans nuire à la plateforme... ce qui affecterait alors les abonnements, si la qualité de service n'est plus au rendez-vous.

C'est ainsi que la décision avait été prise de supprimer les photos en trop sur les comptes gratuits, après un préavis de plusieurs mois pour laisser le temps aux internautes assez de temps pour se retournerUne orientation impopulaire, parce qu'elle nécessitait de lancer une migration vers un service tiers ou de rapatrier son contenu pour ne pas le perdre, mais qui visait aussi à remettre de la valeur dans l'abonnement.

« On a pris un gros risque, on est intervenu, et on a sauvé Flickr », car « on ne pouvait pas rester là à regarder Flickr disparaître », poursuit-il, en rappelant que la plateforme est l'un des principaux hébergeurs de photos, notamment pour les clichés en Creative Commons, c'est-à-dire grossièrement les photos libres de droits. Mais, ajoute-t-il, « nous ne pouvons pas continuer à l'exploiter à perte ».

Une campagne va donc être lancée, en plus de ce mail, à partir du 26 décembre pour alerter plus largement les internautes. Et comme ultime incitation, un code promotionnel (« 25in2019 », sans les guillemets) est proposé jusqu'à cette date pour avoir droit à une remise de 25 % (3,37 euros par mois au lieu de 4,49 euros, si l'abonnement est pris sur un an).