Toujours sur liste noire malgré les déclarations de Trump, Huawei prépare des licenciements aux USA
Huawei a été durement touché par son exclusion des télécoms aux États-Unis en mai et la situation ne s'arrange pas.
Selon les sources du média, plusieurs salariés, sur les 850 que compte actuellement Futurewei, ont déjà été prévenus de leur renvoi. Certains employés chinois auront eux l'opportunité de « rentrer à la maison et de rester avec la compagnie ».
Trump campe sur ses positions
Plusieurs déclarations de Donald Trump laissaient entendre qu'un accord avec la société pourrait être trouvé et que les sanctions seraient réduites. Pendant le sommet du G20 organisé fin juin, le président des États-Unis avait indiqué que « les entreprises américaines peuvent vendre leurs produits à Huawei s'ils ne posent pas de grands problèmes d’urgence nationale. » Une promesse très vague puisque la description d'un produit de ce genre n'a jamais été donnée.
Comme le licenciement massif prévu par Huawei le prouve, les paroles de Donald Trump n'ont pas été suivies par une modification concrète de la situation, au niveau de la liste d'entités tenue par le Département du Commerce américain. « Jusqu'ici, nous n'avons pas remarqué de changement tangible » précisait le président du conseil d'administration de la société, Liang Hua, dans un discours le 12 juillet. « Nous devrions être complètement retirés de la blacklist. » Ce vœu ne devrait pas être exaucé avant longtemps, s'il est exaucé un jour : dans un communiqué de presse publié le 9 juillet, le secrétaire au commerce des États-Unis Wilbur Ross a bien précisé que « Huawei et ses 68 entreprises affiliées resteront sur la liste. »