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Ne dites plus civic tech ou cyberaddiction, mais technologie civique et addiction au numérique

La Commission d’enrichissement de la langue française propose ses traductions pour de nouveaux termes liés au numérique

« Civic tech », « cyberactivist » et «digital addiction » ont maintenant leur traduction officielle. Vendredi 3 mai, la Commission d’enrichissement de la langue française a fait publier au Journal officiel une nouvelle liste de termes, expressions et définitions sur du vocabulaire étranger qui s'invite dans le langage courant.

Ce sont désormais leurs équivalents français qu'il est recommandé d'employer. En tout cas, pour ce qui est des administrations.

Ainsi, Commission parle de « technologie civique » au sujet de la « civic tech ». Elle décrit ce mouvement comme un « ensemble d'outils numériques conçus pour renforcer la compréhension des institutions par les citoyens et leur participation à la vie démocratique ». Les observatoires de l'activité parlementaire comme NosDéputés et NosSénateurs sont deux exemples représentatifs de cette tendance.

Cyberactivist et cyberaddiction

Concernant « cyberactivist », les traducteurs ont fait très simple : « cyberactiviste ». Il s'agit, explique la Commission, d'un « activiste qui agit dans les réseaux informatiques et recourt notamment au piratage ». Aaron Swartz, qui a mis fin à ses jours en 2013, correspond à cette description : au nom de la diffusion du savoir, il avait piraté une base de données de publications universitaires.

Quant à la « digital addiction », ou « cyberaddiction », on parlera désormais « d'addiction au numérique » ou de « cyberdépendance ». La définition qui l'accompagne décrit un « état de dépendance psychologique à l'égard des techniques de l'information et de la communication ». Le sujet a fait parler de lui en 2018, quand l'exécutif a évoqué une loi pour limiter l'usage des réseaux sociaux.

La liste de la Commission contient aussi des termes qui ne sont pas liés au numérique, mais à des domaines comme la politique, la communication, les sciences humaines et les relations internationales. Signalons par exemple la traduction apportée à « posttruth » avec « post-vérité », une « situation dans laquelle l'objectivité et la véracité des faits ont moins d'influence sur la formation de l'opinion publique que le recours à des émotions, à des sentiments ou à des croyances ».