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5G : la France veut faire des tests pour savoir à quoi serviront ces « débits inégalés »

Le régulateur des télécoms invite à lancer des plateformes d'expérimentation dédiées à la 5G et aux ondes millimétriques.

Lorsqu'elle sera enfin là, la 5G utilisera principalement les fréquences situées dans la bande allant de 3,4 à 3,8 GHz pour acheminer les communications. Mais ce n'est pas la seule tranche du spectre électromagnétique qui sera mise à profit pour déployer l'ultra haut débit mobile en France. Une autre, située dans la zone plus lointaine des 26 GHz, aura aussi un rôle à jouer.

Sauf qu'il s'avère que cette bande n'a jusqu'à présent jamais été utilisée pour des réseaux mobiles, observe l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. D'où l'appel très légitime qu'a lancé le régulateur le 31 janvier en faveur de la mise en place de plateformes d'expérimentation sur ces fréquences. Jusqu'au 31 mars, toutes les parties concernées sont donc invitées à se lancer.

Ondes millimétriques

Car ces fréquences sont très prometteuses : elles devraient, anticipe le gendarme des télécoms, « permettre des débits inégalés et des usages inédits ». Usages que les fameuses plateformes d'expérimentation devront justement « identifier », de manière à « favoriser » l'appropriation de cette bande. La durée de ces tests, réalisés « en situation réelle », pourra atteindre trois ans, selon les cas de figure.

La particularité de la bande 26 GHz est sa longueur d'onde extrêmement resserrée, à tel point que l'on parle d'onde millimétrique, car l'écart entre deux crêtes d'onde va de un centimètre à un millimètre. En général, les fréquences concernées sont celles allant de 30 à 300 GHz (entre 3 et 30 GHz, on parle plutôt d'ondes centimétriques), mais le régulateur précise que l'on peut aussi qualifier les ondes de millimétriques quand les fréquences vont au-delà de 24 GHz.