Apple : le bug de FaceTime avait été découvert par un ado une semaine avant sa révélation
Mise à jour du 8 février : Apple a officiellement donné le crédit de la découverte du bug à Grant Thompson.
Le bug permettant de d'espionner ses contacts avec Facetime aurait pu être réglé avant de provoquer le buzz sur internet le 29 janvier dernier. Grant Thompson, un adolescent de 14 ans, avait déniché le bug une semaine avant sa révélation, et avait même tenté de prévenir Apple, en vain.
https://twitter.com/MGT7500/status/1090079031666438144
Selon le Wall Street Journal, c'est en préparant un appel avec la fonction FaceTime de Groupe pour jouer à Fortnite avec des amis que le garçon s'est rendu compte qu'il pouvait les entendre sans qu'ils le remarquent. Il essaye alors, avec l'aide de sa mère, de contacter Apple via Twitter et Facebook, par téléphone et même par fax avant d'entrer en contact avec l'équipe de sécurité de la société par mail. Le problème n'avait visiblement pas été pris en considération, puisque qu'il faudra attendre le 29 janvier pour que la fonctionnalité Facetime de groupe soit désactivée.
Un manque d'écoute qui dérange
Les avertissements de Grant Thompson n'ont donc été pris en compte qu'après la large diffusion de problème par les médias et les réseaux sociaux. Alors qu'Apple met en avant sa volonté de protéger les données personnelles des internautes, ne pas prendre au sérieux un tel bug montre la difficulté qu'ont les utilisateurs à être pris au sérieux. Plusieurs voix se sont élevées concernant le manque d'écoute de la marque, notamment celle de la mère du jeune garçon : « Il a essayé de bien faire en prévenant Apple discrètement. Je suppose que je crierais plus fort la prochaine fois.»
https://twitter.com/P_Szg/status/1090332160689618976
Apple n'a pas fait de commentaire concernant la découverte de Grant Thompson. La compagnie de Tim Cook est pourtant réputée pour offrir une récompense aux personnes révélant un problème majeur. Apple essaye peut-être ainsi de se dédouaner de cette correction trop tardive, car féliciter l'adolescent reviendrait à accepter l'erreur. Si c'est le cas, vu les réactions sur les réseaux sociaux, difficile de croire que la tactique s'avérera payante.