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Skype, Instagram, Messenger : quelles sont les limites des outils de traduction automatique ?

Fantasme de bien des voyageurs autour du monde, la traduction universelle instantanée est un doux rêve réservé à la science-fiction. S’il est assez improbable que nous tombions un jour sur un équivalent au poisson Babel du Guide du Voyageur Galactique, la technologie nous permet tout de même de communiquer de plus en plus facilement avec le reste du monde.

À l’heure de la mondialisation, la communication avec des interlocuteurs venus du monde entier est devenue un véritable enjeu de société. Afin de fluidifier les échanges, de nombreux traducteurs instantanés, à l’image de Yahoo! Babel Fish (devenu depuis Bing Translator) ou Google Traduction, ont ainsi vu le jour sur internet. Simples au départ, ils ont gagné en complexité et en efficacité au fil du temps.

Google, Microsoft, Facebook ou encore Baidu se sont ainsi lancés dans une véritable course à la traduction automatique, voire instantanée, utilisant les avancées en matière de deep et machine learning pour améliorer leurs outils, et sortir du carcan de la traduction simple et littérale des débuts. Mais si la plupart de ces traducteurs proposent aujourd’hui des résultats impressionnants, et souvent très justes, sont-ils pour autant capables de remplacer le facteur humain ? Sommes-nous à l’aube d’une ère de communication universelle, ou le poisson Babel est-il encore une utopie ?

La traduction automatique facilite les échanges mais se heurte aux limites du langage

De plus en plus de réseaux sociaux font aussi appel à des technologies de traduction instantanée, toujours dans l’optique de faciliter la communication entre les individus. Facebook, via Messenger, Microsoft avec Skype ou encore Instagram proposent désormais une option de traduction automatique des messages postés sur leurs messageries. Même si elles sont utiles, ces fonctionnalités possèdent toutefois leurs limites, principalement à cause des utilisateurs qui « soignent » moins leurs messages. Fautes d’orthographe, argot et autres abréviations sont encore des obstacles majeurs.

Il faut aussi souligner que ces traducteurs sont encore bien loin d’atteindre l’universalité en ne proposant la traduction que pour, et vers un nombre limité de langues. Par exemple, Messenger en France ne propose (pour un nombre restreint d'utilisateurs) pour l'instant que la traduction des messages de l'anglais vers le français, même si Facebook assure le déploiement prochain de la traduction vers l'espagnol, le portugais et l'arabe. Au petit jeu de la traduction automatique, toutes les langues ne sont pas logées à la même enseigne, l'anglais restant par exemple le pivot central de bien des traducteurs, et la première langue implémentée. On est encore très loin du fantasme de la traduction universelle.

Pixel Buds, Google Lens, des avancées significatives

Comme nous l’avons évoqué ci-dessus, les avancées de ces dernières années en matière de machine learning ont été un atout décisif dans l’évolution des technologies de traduction automatique. À tel point que l’on se rapproche, certes lentement, du fantasme de la traduction instantanée. Google, à la pointe de l’innovation dans ce domaine, a ainsi dévoilé récemment les Pixel Buds, des écouteurs équipés de Google Assistant, et censés être capable de traduire presque en temps réel une conversation entre deux personnes. Une vidéo de la conférence permet d'ailleurs d'assister à une conversation anglais/suédois bluffante.

https://www.youtube.com/watch?v=oQVQVt5H2QM

Dans le même ordre d’idée, il est désormais possible, grâce à des applications comme Google Lens, de traduire en direct des textes capturés avec la caméra d’un appareil photo, en faisant un outil idéal à utiliser à l’étranger. Si excitantes que soient ces nouveautés, elles ne sont pour autant pas exemptes de défauts dans la mesure où, une fois encore de nombreuses langues ne sont pas couvertes, et que certaines subtilités du langage échappent encore à la machine.

L'humain reste encore le plus sensible aux subtilités du langage

Au final, et malgré les avancées fulgurantes en matière de traduction, le facteur humain reste encore décisif dans le domaine. À l’opposé de la machine, un traducteur humain demeure sensible aux subtilités du langage, tant au niveau de l’émetteur que du récepteur, pour produire une traduction adaptée reposant davantage sur le sens du discours.

Des entreprises comme Global Voices, qui s’appuie sur une équipe de plus de 4 200 linguistes et compte pas loin de 40 000 000 de mots traduits, possèdent ainsi une expertise incomparable dans le monde de la traduction. Certifié ISO 9001 et accrédité par l’Institute of Translation et Interpreting (ITI) et l’Association of Translating Company (ATC), Global Voices propose ses services aussi bien dans la traduction de textes que dans l’interprétariat, afin de fournir une traduction précise et fidèle retranscrivant pleinement le sens d’un discours ou d’un texte.