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Fusion Warner EMI : Warner estime que EMI est devenu trop cher

Le dialogue se complique entre les deux petites majors. Warner Music Group et EMI, qui s'observent et se savent destinées à la fusion à plus ou moins long terme, ont de plus en plus de difficultés à s'entendre. Cette semaine, l'un des principaux actionnaires de Warner a invité EMI à réaliser qu'elle n'a autant de valeur qu'elle le croit...

EMI aurait peut-être mieux fait d'accepter l'offre de rachat à 3,1 milliards d'euros lancée par Warner Music, car maintenant ça ne pourra qu'être moins encore. C'est en substance ce qu'a laissé entendre Scott Sperling, co-président de Thomas H. Lee Partners (propriétaire à 37,2 % de Warner Music Group), dans une conférence auprès d'investisseurs. 

EMI a émis deux profit warning en début d'année, à moins d'un mois d'intervalle, et déclenché des restructurations dans ses différentes filiales. En France, c'est 20 % de l'effectif qui est débauché pour faire face aux difficultés.

"Clairement ça n'est même pas proche de ce que vous voudriez payer aujourd'hui. EMI a annoncé une série de résultats décevants et nous ne voyons pas les choses se retourner", a indiqué Sperling, qui précise que l'idée d'une fusion entre les deux petites majors du disque a toutefois encore du sens. Mais pas à ce prix.

Une partie de poker menteur

Après la fin de non recevoir adressée par le conseil d'administration de la major britannique, Warner a rouvert les discussions en mars, mais le climat semble s'être tendu. La fusion a été rendue plus improbable encore depuis l'annonce par EMI de l'abandon des DRM. Le patron de Warner Music Group, Edgar Bronfman, avait jugé l'idée "illogique" et prévenu que sa maison de disques n'abandonnerait pas les DRM "ni ne désavantager[ait] les services qui implémentent avec succès les DRM à la fois pour contenus et les consommateurs".

Il s'agit d'une partie de poker entre les deux majors, avec un EMI qui a toutes les raisons de penser que Warner est prêt à mettre beaucoup d'argent sur la table pour l'avaler. La major américaine a en effet dévoilé son impatience et sa détermination à racheter EMI en s'assurant très tôt les bonnes faveurs de l'organisation de labels indépendants Impala, qui a accepté de ne pas faire obstacle à la fusion auprès des autorités européennes. Warner doit mainteant faire marche arrière pour convaincre qu'EMI qu'il n'est pas si pressé et que la fusion ne vaut pas 3,1 milliards d'euros... C'est à qui craquera le premier.