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La RIAA veut continuer à faire affaires avec les pirates !

"Unbelievable", comme disent nos amis les anglophones. Incroyable. Dans son système de e-commerce mis en place par la RIAA pour régler en ligne les poursuites contre les P2Pistes, le cartel des maisons de disques traite ses victimes en véritables clients, jusqu'au moindre détail...

Rappel des faits :

- En 2001, la RIAA (Recording Industry Association of America) fait fermer Napster, le premier logiciel de P2P populaire qui permet de s'échanger des fichiers MP3.

- En octobre 2003, voyant que la répression contre les éditeurs de logiciels ne suffit pas à affaiblir le piratage, la RIAA commence ses plaintes contre les utilisateurs de logiciels de P2P (les "P2Pistes"). Jusqu'à 800 plaintes par mois ont été déposées jusqu'à la mi-2006.

- Courant 2006, la RIAA encaisse plusieurs échecs judiciaires face aux premières rebellions de P2Pistes qui refusent de céder au chantage (allez devant un tribunal et payez très cher votre condamnation, ou donnez-nous un chèque de quelques milliers de dollars et évitez la Justice). L'Association, qui se heurte à la découverte des identités cachées derrière les adresses IP des P2Pistes, arrête de porter plainte contre des vagues d'internautes pris aléatoirement.

- En mars 2007, la RIAA ouvre le site P2PLawsuits.com pour régler ses litiges en ligne et transformer la chasse aux P2Pistes en commerce électronique. L'Association ne demande plus aux juges d'ordonner aux FAI la révélation des identités des internautes, mais demande directement aux fournisseurs d'accès de transmettre aux internautes titulaires des adresses IP repérées un numéro de dossier à entrer sur P2PLawsuits.com. L'internaute présumé pirate peut alors éviter un procès s'il règle en ligne sa douloureuse. Une réduction est même promise au pirate qui se prête volontairement au jeu.

Et voici ce qu'affiche la RIAA à la fin du processus, lorsque l'internaute vient de payer en ligne la somme exigée par l'association (somme qui, rappelons-le encore, n'ira jamais dans le porte-feuilles des artistes téléchargés) :

Dans le cas présent, l'internaute traité de voleur par la RIAA, qui devait 3.456,23 dollars à la RIAA pour éviter tout procès est remercié par cette phrase que nous avons surlignée en jaune : "Dans l'attente de faire à nouveau affaires ensemble". 

La coupe est pleine.

(merci à KraztonZ pour l'information !)