Les navettes autonomes, bientôt testées sans personne à bord en France ?
Petit à petit, la navette autonome fait son nid.
Une réelle avancée
Cet assouplissement offrira plus de latitudes aux entreprises engagées dans la conduite autonome. Car, aujourd'hui, un opérateur doit pouvoir être en mesure de stopper une navette autonome. Une mesure de sécurité qui impose la présence d'un opérateur à bord pour reprendre le contrôle en cas de situation d'urgence. Le futur texte pourrait changer cette règle et ne plus induire ladite présence. Toutefois, il faudra toujours garantir un contact visuel direct et s'assurer que l'opérateur puisse contrôler la ou les navette(s) à distance. Autrement dit, le gouvernement rendra toujours obligatoire la supervision par un humain. Sans aucun doute pour des questions de responsabilité, comme l'a rappelé le récent crash de la navette Navya à Las Vegas.
Bien entendu, ceux qui souhaitent procéder à des tests publics devront toujours demander l'autorisation au ministère de la Transition écologique et solidaire. Mais cette supposée évolution reste une preuve d'encouragement pour les acteurs très impliqués dans le développement de la conduite autonome, caressant l'espoir de bouleverser la mobilité en vue de désengorger des villes de plus en plus paralysées par le trafic.