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Comment les rues pourraient changer pour accueillir les voitures autonomes

Comment l'espace urbain du futur devra-t-il être agencé pour accueillir les véhicules autonomes ? Selon une projection d'une association américaine, la taille des voies de circulation devrait être réduite, et l'humain mis au centre de la ville.

L'arrivée annoncée des véhicules autonomes suscite de nombreuses interrogations. Outre les enjeux éthiques soulevés par l'épineuse question des prises de décisions d'un véhicule sans conducteur -- peut-il vraiment anticiper toutes les erreurs humaines ? --, c'est aussi notre manière d'organiser l'espace urbain qui pourrait se trouver révolutionnée.

Afin d'encourager les villes à réfléchir dès à présent aux manières d'intégrer les véhicules autonomes dans l'environnement urbain, la National Association of City Transportation Officials (NACTO) -- la coalition regroupant les agences publiques chargées des transports aux États-Unis -- a publié sur son site un document de soixante pages baptisé « Blueprint for Autonomous Urbanism ».

L'organisation y détaille sa propre vision de la circulation routière en ville, bénéficiant à la fois au passage des véhicules autonomes et aux personnes évoluant dans cet espace public.

« L'humain au premier plan »

« Nous avons besoin d'une nouvelle feuille qui place l'humain au premier plan », fait observer Janette Sadik-Khan, présidente de la NACTO et ancienne responsable des transports de New York.

Parmi les évolutions envisagées, la NACTO préconise que l'automatisation des véhicules devrait se traduire par un rétrécissement des voies de circulationEn effet, ces véhicules sans conducteur auront moins besoin de cette marge de manœuvre laissée aux automobilistes sur leur voie de circulation. Par conséquent, l'organisation ajoute que les rues et boulevards des villes seront plus grands que ceux que nous connaissons aujourd'hui, et que cet espace pourra être investi par les passants ou les cyclistes.

Par ailleurs, la NACTO souligne que les parkings auront beaucoup moins d'utilité à l'avenir : les taxis autonomes n'en auront pas besoin, de même que les particuliers -- qui opteront, probablement, pour un voyage à bord desdits taxis.

Ainsi, le futur du stationnement pourrait passer par des « zones flexibles », qui ne seraient plus attribuées à des véhicules en particulier, et changeraient plutôt d'utilité en fonction des heures de la journée -- zones de livraison le jour, passage de taxis la nuit.

« Ce plan doit permettre de construire les rues plus sûres dont les villes ont besoin, où la vitesse n'est plus une option, où les voitures sont conçues pour céder le passage aux piétons et cyclistes par défaut, et où les gens sont libres de traverser la rue où bon leur semble, plutôt que de marcher des kilomètres jusqu'au prochain feu rouge », abonde Mollie Pellon, qui travaille sur la durabilité des transports au sein de la NACTO.