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Renault s'apprête à lancer des Zoé autonomes en libre service à Rouen

C'est une première en France : le constructeur Renault prévoit de lancer des Zoé autonomes en libre sur une zone bien définie aux alentours de la technopôle de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. Les premiers tests doivent commencer d'ici la fin de l'année pour un déploiement théorique au printemps 2018. 

La métropole Rouen Normandie sera la première, en France, à accueillir des voitures autonomes sur des routes publiques. D'ici la fin de l'année, quatre Zoé Renault -- et une navette de plus grande taille -- autonomes vont en effet circuler, à l'occasion d'une phase de test, dans un périmètre bien établi.

Paramétrés pour fonctionner sur une zone définie -- trois boucles ont été déterminées au Madrillet, aux alentours de la technopôle de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen --, les 5 véhicules pourront, une fois déployés, être commandés par les passagers sur leur smartphone. Une fois à bord, ils pourront descendre à l’un des 17 arrêts répartis sur les 10 kilomètres du parcours. Du moins, à partir du printemps 2018 : en attendant, les véhicules se concentreront sur une petite boucle autour de la technopôle.

Une présence humaine sera assurée à bord de chaque véhicule, autant pour « rassurer psychologiquement les usagers », selon Frédéric Sanchez, président (PS) de la métropole Rouen Normandie cité par ABC Bourse, que pour réagir en cas de problème technique. Les véhicules autonomes d'Uber testés aux États-Unis s'appuient eux aussi sur la présence d'un responsable à ce stade des expérimentations.

« Devenir une capitale mondiale du véhicule autonome »

Pour Frédéric Sanchez, ce projet à 16 millions d'euros financé à 60 % par le privé et à 40 % par le public, qui s'appuie sur différents partenaires -- Transdev, Renault, Caisse des Dépôts, Matmut -- pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour la région.

Au micro de Normandinamik, il s'est ainsi félicité des enjeux d'avenir portés par cette expérimentation : « Je pense que nous avons les moyens de devenir, dans les années qui viennent, une capitale mondiale du véhicule autonome. [...] Nous avons un temps d'avance et l'objectif est de le conserver pour déboucher, dans les années qui viennent, sur de vrais usages en terme de transport en commun comme de développement de nouveaux services pour les particuliers. »

L'idée est aussi d'accueillir, par extension, toutes les filières numériques liées à l'usage de ces véhicules sans chauffeur, pour contribuer au développement économique de la zone.